Néré Jacques DAIGNE : acte de décès (sosa 36)

Acte de décès de Néré Jacques DAIGNE le 01/08/1896 à Ligugé (86)
Acte de décès de Néré Jacques DAIGNE
01/08/1896 - Ligugé (86)
L'an mil huit cent quatre vingt seize, le premier Août
à midi par devant nous Hamlis Louis, Chevalier de la Légion
d'Honneur, Maire et officier de l'état civil de la commune de
Ligugé, canton et arrondissement de Poitiers, département
de la Vienne ont comparu Marzelier Louis Martin, cultivateur,
âgé de vingt enuf ans et Simon Alexandre, cocher; âgé de trente un
ans, les deux demeurant à Mirande en cette commune, le premier
petit-fils, le deuxième voisin du décédé, lesquels nous ont déclaré
que Daigne Néré, sans profession, âgé de quarante un ans qua
tre vingt un ans, né à Ligugé, fils des défunts Daigne Jean et
Fouchet Marie veuf de Ardouin Louise, est décédé ce matin à neuf
heures en sa dmeure audit lieu de Mirande en cette commune
ainsi que nous nous en sommes assuré. Et a Martin Louis
Marzelier signé avec nous, Simon Alexandre a déclaré ne le
savoir, après lecture faite. Trois mot rayés nuls approuvés.

Bien que cet acte de décès mentionne comme parents de Néré, Jean DAIGNE et Marie FOUCHET, il est légitime de penser qu'il s'agit d'une erreur dans l'acte plutôt qu'une erreur d'acte (cet acte ne serait pas celui de mon ancêtre) pour plusieurs raisons. D'abord l'acte indique que Néré était veuf de Louise ARDOUIN, identifiant ainsi le couple. Ensuite Néré et Louise ont un fils Joseph qui s'est marié à Lens le 15/10/1904 et pour lequel l'acte de mariage indique que Néré est décédé le 01/08/1896 à Ligugé :

Acte de naissance de Joseph DAIGNE
15/10/1904 - Vouneuil-sous-Biard (86)
Acte de mariage de Joseph DAIGNE et Marie Alphonsine NOEL
15/10/1904 - Lens (62)

Enfin, Jean DAIGNE et Marie FOUCHET n'ont pas eu d'enfant nommé Néré et Jean n'a même aucun fils nomé Néré.

Comment, alors, expliquer une telle erreur sur l'acte ? D'abord, l'acte de décès a été dressé suite aux déclarations de Louis Martin MARZELIER qui n'est pas le petit-fils de Néré mais le mari de sa petite fille Marie-Louise RENAUDON, comme le prouve l'acte de mariage de ces derniers :

Acte de mariage de Marie Louis Martin MARZELIER et Marie Louise RENAUDON
10/10/1893 - Ligugé (86)

On peut penser que le mari de la petite fille de Néré ne se souvienne pas des noms des arrières grands parents de sa femme âgée de 22 ans seulement. Ensuite, Jean DAIGNE, Marie FOUCHET, Hilaire DAIGNE et Marie ROUSSEAU étaient décédés bien avant la naissance de Marie Louise RENAUDON et on peut imaginer que la mémoire familiale s'était estompée.

Néré Jacques DAIGNE : acte de naissance (sosa 36)

Acte de naissance de Néré Jacques DAIGNE le 19/10/1815 à Fontaine-le-Comte (86)
Acte de naissance de Néré Jacques DAIGNE
19/10/1815 - Fontaine-le-Comte (86)
Aujourd'hui dix neuf 8bre mil huit cent quinze par devant
nous Antoine Jollin adjoint de la commune de Fontaine le Comte
arrondissement de Poitiers département de la Vienne fesant les
fonction d'officier public de l'état civil Sont comparu
Hillaire Daigne propriétaire acompagné de jean lonberton
journalier agé de cinquante trois ans et jean etiene gautier
journalier agé de trent deux an demeurant tous an cette
commune lequel hillaire Daigne ma déclaré que marie Rousseau
son épouze ait acouché d'un enfant né de hiere sur kes cinq
heure du matin an (...) du bourd de fontaine le comte de
cette commune auquel an doné le prénom de nesairé jacques d'après
cette déclaration qui ma été faite de l'enfant jay rédigé le présent
acte an presence du témoin six desus dénommé qui ont déclaré ne
savoir signé et le père avec nous signé
fait a la mairie de fonctaine ke comte les jours mois et an
que de sus

Marie Madeleine PAIRAULT : acte de décès (sosa 35)

Acte de décès de Marie Madeleine PAIRAULT le 24/02/1911 à Quincay (86)
Acte de décès de Marie Madeleine PAIRAULT
24/02/1911 - Quincay (86)
L'an mil neuf cent onze, le vingt-quatre du mois de février à
huit heures du soir par devant Nous, Coudreau
Jacques, maire et
Officier de l'Etat-civil de la commune de Quinçay canton de Vouillé
département de la Vienne, est comparu David Henri
âgé de quarante cinq ans, demeurant à Quinçay
profession d'épicier qui a dit être gendre de la défunte
et Alléaume Eugène âgé de trente cinq ans, demeurant
à Quinçay profession de cultivateur
qui a dit être ami de la défunte ; lesquels ont déclaré que Pairault
Marie Madeleine profession d néant
est décédée en cette commune , le vingt quatre février mil neuf cent
onze, à six heures et demie du soir
âgé de quatre vingt quatre ans, née à Vivonne dépt de la Vienne
de son vivant veuve de Hulin Jacques Louis demeurant à Quinçay
fille de défunt Pairault Norbert
et de défunte Marie Thomas Demaire
et ont, les déclarants signé avec nous
le présent acte, après qu'il leur en a été fait lecture.

Marie Madeleine PAIRAULT : acte de naissance (sosa 35)

Acte de naissance de Marie Madeleine PAIRAULT le 25/04/1826 à Vivonne (86)
Acte de naissance de Marie Madeleine PAIRAULT
25/04/1826 - Vivonne (86)
L'an Mil huit cent vingt Six, le vingt-cinquième Jour du mois
d'avril à une heure après midi par devant nous Maire, officier de l'état civil
de la commune Le chef-lieu du canton de Vivône, arrondissement de Poitiers
Département de la Vienne, Est comparu Louis Norbert Pairaule, voiturier au Bourg de Sair (?)
(...) Vivône, près cette ville, âgé de vingt cinq ans, Lequel nous a présenté un Enfant du Sexe
féminin né ce matin à six heures de lui déclarant et de Marie Demer, Son épouse, aussi âgée de
vingt cinq ans, en leur maison audit Sair, Lequel il a déclaré vouloir donner les prénoms
de Marie-Magdeleine. Les dites déclaration et présentation faites en présence de Pierre Thomas
Demer, charpentier, âgé de cinquante trois ans, Le de Louis Pairaule, fabricant, âgé de vingt
neuf ans, demeurans aussi audit Sair, lesquels ont déclaré ne Savoir Signer le présnet acte de
Naissance, le père de l'Enfant la Signé avec nous, après qu'il leur en a été fait
lecture.

Acte de mariage de Jacques Louis HULIN x Marie Madeleine PAIRAULT

Acte de mariage de Jacques Louis HULIN et Marie Madeleine PAIRAULT
19/06/1848 - Vivonne (86)
L'an Mil huit cent quarante huit, le Dix-neuvième jour du mois de
juin, à Dix heures du matin, Pardevant nous, Côme Alexandre Amillet,
Maire, officier de l'état civil de la commune et Chef-lieu du canton de Vivône,
arrondissement de Poitiers, Département de la Vienne, sont comparus, en
la maison commune pour contracter Mariage, le sieur Jacques Louis
Hulin, voiturier, né en cette ville le Dix-huit octobre Mil huit cent Dix huit,
ainsi qu'il est constaté par l'acte de sa naissance inscrit au Registre de la dite
année déposé aux archives de cette Mairie, fils majeur et légitime des
vivants Jacques Hulin, aussi voiturier, et de Marie Renault, son épouse
ci-présents et consentants, demeurant tous les trois en cette dite ville, d'une
part : Et Demoiselle Marie Madelaine Pairault, sans profession, aussi
née en cette ville le vingt cinq avril Mil huit cent vingt siw, comme il
résulte de l'acte de sa naissance aussi inscrit au Régistre de la dite
année également déposé aux archives de cette même Mairie, fille majeure
et légitime de Louis Norbert PAIRAULT, voiturier, et de Marie Demert
son épouse ci-présents et consentants, demeurant tous ensemble en cette
même ville, d'autre part ; Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration
du mariage projeté entre eux et dont les publications ont été faites devant la
porte de notre maison commune les dimanches vingt-un et voingt huit mai,
dernier, à dix heures. Aucune opposition audit mariage ne nous ayant
été signifiée, faisant droit à leur réquisition, après avoir donné lecture de toutes
les pièces ci-dessus mentionnées et du chapitre six du titre du Code Civil des
français intitulé du Mariage, avons demandé au futur époux et à la future
épouse s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme ; Chacun d'eux ayant
répondu séparément et affirmativement. Déclarons, au nom de la loi que
Jacques Louis Hulin et Marie Madelaine Pairault sont unis par le
Mariage? de tous quoi nous avons dressé acte en présence de Auguste
Hulin, peigneur de lin, demeurant en cette ville, âgé de vingt trois ans, cousin
germain paternel de l'époux, et de Jean Marzan, voiturier au Recloux, en cette
Commune, son ami, âgé de trente quater ans ; De jean Savart, Courrier de
Gençay, âgé de soixante trois ans, oncle paternel de l'Epouse, et de Thomas
Serlat, Revendeur, son oncle maternel, âgé de cinquante huit ans,
Demeurant tous les deux en cette ville ; Lesquels, après qu'il leur en a
aussi été donné lecture ont, avec les parties contractantes et leurs pères
et mères signé avec nous, Excepté

Jacques Louis HULIN : acte de décès (sosa 34)

Acte de décès de Jacques Louis HULIN le 20/03/1882 à Quinçay (86)
Acte de décès de Jacques Louis HULIN
20/03/1882 - Quinçay (86)
L'an mil huit cent quatre-vingt-deux, le vingt
mars, à cinq heures du soir ;pardevant n,ous Antonin
Barroux, maire et officier de l'Etat civil de la Commune
de Quinçay, Canton de Vouilé (Vienne) sont comparus :
Jaurand Alexis, fermier, âgé de trente ans, demeurant
à la Bordière, Commune de la Chapelle-Montruil,
gendre du Décédé, et Brault Ernest, propriétaire, âgé
de Vingt-huit ans, demeurant au chef-lieu de cette
Commune, voisin du Décédé : lesquels nous ont déclaré
que Hulin Louis, propriétaire, âgé de soixante-quatre
ans, né à Vivone, époux de Perrault Madeleine, fils de
feu Hulin Jacques et de feue Renault Marie est
décédé, aujourd'hui, à huit heures du matin, en son
Domicile, à Quinçay. Après nous être assuré du Décès
nous avons rédigé le présent ate dont lecture a été
donnée aux comparants qui ont signé avec nous, sauf
Jaurand Alexis qui a déclaré de le savoir.

Jacques Louis HULIN : acte de naissance (sosa 34)

Acte de naissance de Jacques Louis HULIN le 18/10/1818 à Quinçay (86)
Acte de naissance de Jacques Louis HULIN
18/10/1818 - Quinçay (86)
L'an Mil huit cent dix huit, le Dix huitième jour du mois d'octobre
à huit heures et demie du matin Par devant nous maire, officier de l'état
civil de la commune et chef-lieu du canton de Vivône, arrondissement de
Poitiers, Département de la Vienne, est comparu Jacques Hulin, cabaretier
en cette ville, âgé de vingt deux ans, Lequel nous a présenté un enfant du
sexe masculin né ce matin à deux heure après minuit de lui déclarant et
de Marie Renaule, son épouse, et auquel il a déclaré vouloir donnéer les
Prénoms de Jacques Louis. Lesdites déclaration et présentation faites en présence
D'antoine hulin, voiturier, âgé de Soixante ans, et de Pierre-Côme Rousset
Postillon, âgé de quarante cinq ans, demeurant aussi tous les deux en
cette ville ; Et ont, les père et Second témoin, signé avec nous le présent
acte de naissance, et le premier déclaré ne le savoir, après qu'il leur en a
été fait lecture.

Marie Julienne DUREPERT : acte de décès (sosa 33)

Acte de décès de Marie Julienne DUREPERT le 25/04/1900 à La Chapelle-Montreuil (86)
Acte de décès de Marie Julienne DUREPERT
25/04/1900 - La Chapelle-Montreuil (86)
L'an mil neuf cent, le vingt cinq avril,
à sept heures du matin, pardevant nous Ernest Bault, maire
officier de l'état civil de la commune de la Chapelle-Montreuil
arrondissement de Poitiers, département de la Vienne, ont comparus
Jean Jourand, fermier âgé de cinquante neuf ans, et Alexandre
Brottier, cultivateur àgé de quarante ans, demeurant tous les deux
au Pinier de la Véronière de cette commune, le premier files et le
second petit-fils de la décédée ci-après nommée, lequels nous ont
déclaré que Julienne Durepaire, sans profession, ĝée de soixante
dix huit ans, demeurant au Pinier de la Véronière de cette commune
veuve de Jean Jourand, née à Vouneuil-sous-Biard, fille
des défunts Silvain Durepaire et de Rose Lotte, est décédée
de ce jour à trois heures et demie du matin en son domicile
sis au Pinier de la Véronière de cette commune. Après nous
être assuré du décès nous avons dressé le présent acte que
le second témoin a seul signé avec nous, le premier témoin
ayant déclaré ne le savoir après lecture faite.

Marie Julienne DUREPERT : acte de naissance (sosa 33)

Acte de naissance de Marie Julienne DUREPERT le 05/03/1821 à Vouneuil-sous-Biard (86)
Acte de naissance de Marie Julienne DUREPERT
05/03/1821 - Vouneuil-sous-Biard (86)
L'an mil huit cent vingt un le seize du mois de mars a Dix heure du
du matin par devant nous adjoint et officier de l'atat civil de la commune
de Vouneuil sous Biard canton l'arrondissement de Poitier départe
ment de la Vienne est comparu Silvin Du repayre journalier agé
de trente six an demeurant à maison neuve commune de Vouneuil lequel
nous a prsenté un enfant du sexe féminin né du quinze mars sur les
huit heures du soir de lui déclarant et de Rose Lotte son épouse auquel
il a declarer vouloir donner les prénom de Durrepaire marie les dittes de
déclaration et présentation faittes en présence de antoine Jaulin labour
reur agé de trente six an demeurant a maison neuve dans cette commune
voisin de Jacques Dugue laboureur agé de vingt quatre an demeurant
a maison neuve dans cette commune voisin. Le père et les voisins ont décla
ré ne savoir signer le présent acte de naissance duquel leur en a été
donné lecture

Acte de mariage de Jean JOURAND x Marie Julienne DUREPERT

Acte de mariage de Jean JOURAND et Marie Julienne DUREPERT
01/02/1842 - Quinçay (86)
L'an mil huit cent quarante deux, le premier février a neuf heures du
matin par devant nous louis chauvineau maire de la commune de
quinçay, canton de vouillé département de la vienne, y faisant les fonctions
d'officier public de l'état civil, sont comparus Jean Jourand cultivateur
agé de vingt sept ans né commune de Montreuil bonnin Vienne, le trente
Mai mil huit cent quatorze, fils majeur et légitime de Jean jourand aussi
cultivateur agé de soixante sept ans ici présent et consentant et de Joséphine
Bouquet,tous les trois domiciliés a villeneuve en cett commune d'une part
Et marie Durepert sans profession agée de vingt ans née commune
de vouneuil sous biard, vienne, le quinze Mars mil huit cent vingt et un
fille mineure et légitime de silvain Durepert cultivateur agé de cinquante
sept ans ici présnet et consenant et de feu rose Lothe décédée en la commune
de Béruges (Vienne), le quinze avril mil huit cent trente huit, tous les deux
domiciliés à Ringerie en cette commune d'autre part. lesquels nous ont requis
De procéder au mariage projetté entre ux et dont les publications ont eu
lieu en cette commune, les dimanches seize et vingt trois du mois de Janvier
dernier à l'heure de midi devant la porte de notre maison commune, aucune
opposition n'ayant été faite au futur mariage, faisant droit à leur
requisition après avoir donné lecture des actes de naissance des futurs époux
de l'acte de décès de la mère de l'épouse, des actes de publications du chapitre
six du code civil intitulé le mariage, J'ai demandé aux futurs époux s'ils
veulent se prendre pour mari et femme chacun d'eux ayant répondu sépare
ment qu'oui nous déclarons au nom de la loi que Jean Jourand et marie Durepert
sont unis par le mariage, de cont nous avons dressé acte en présence des témoins ci
après savoir, Jacques Berland cultivateur agé de trente sept ans, rené Bonnin
cultivateur agé de trente deux ans amis e l'époux, louis Bonnin Bucheron
agé de trente quatre ans, Jean Pauvrasseau domestique agé de vingt quatre ans
amis de l'épouse#, après lecture faite du présent aux parties contractantes et aux témoins
ils ont déclaré ne savoir signer de ce requis, fait en la maison commune les heures
Jours, mois et an que dessus.

# tous les quatre
domiciliés en cette commune
approuvé le renvoi

Jean JOURAND : acte de décès (sosa 32)

Acte de décès de Jean JOURAND le 20/11/1899 à La Chapelle-Montreuil (86)
Acte de décès de Jean JOURAND
20/11/1899 - La Chapelle-Montreuil (86)
L'An mil huit cent quatre-vingt-dix-neuf, le vingt novembre
à huit heures du matin, pardevant nous Ernest Bault, maire officier
de l'état civil e la commune de la Chappel-Montreuil, arrondissement de
Poitiers, Département de la Vienne, ont comparu Jean Jourand, fermier
âgé de cinquante ans et Alexandre Brottier, cultivateur, âgé de quarante
ans, demeurant tous les deux au Pinier de la Véronière, le premier filset
le second petit-fils du décédé ci-après nommé, lesquels nous ont déclaré
que Jean Jourand, sans profession, âgé de quatre-vingt-cinq ans,
demeurant au Pinier de la Véronière, époux de Julienne Durepaire, né en cette commune
fils des défunts Jean Jourand et Joséphine Bouquet, est décédé de ce
jour à six heurs du matin en son domicile sis au Pinier de la Véronière
de cette communbe. Après nous être assuré du décès, nous avons dressé le
présent acte que le second témoin a signé avec nous, le premier témoin
ayant déclaré ne le savoir après lecture faite.

Jean JOURAND : acte de naissance (sosa 32)

Acte de naissance de Jean JOURAND le 13/05/1814 à La Chapelle-Montreuil (86)
Acte de naissance de Jean JOURAND
13/05/1814 - La Chapelle-Montreuil (86)
Aujourd'hui quatorze mai mil huit cent quatorze pardevant
mois Chataigneau maire de la commune de La Chapelle
montreuil canton de vouillé département de la vienne arrondis
sement de Poitiers officier public de l'état civil sont comparus
jean jourand cultivateur aux loges nous a déclaré
qu'il est né d'hier à sept heures du soir un garçon
du sexe masculin du légitime mariage du dit jourand
dont quil reconnait être son père et joséphine bouquet
sont épouse (...) anfant auquel il ont
déclaré vouloir donné le nom de jean jourand
que nous avons (...) en présence
de jean (...) domestique agé de vingt trois ans
demeurant (...) et jean bouquet oncle
agé de trente six ans demeurant a la (...)
commune de Benassais journallier après lecture
faite du présent acte de naissance il ont
tous déclaré ne savoir signer

Jean Ernest RENARD : Registre Matricule (sosa 14)

Registre matricule de Louis Jules Joseph MAUPETIT
Registre matricule de Jean Ernest RENARD

Lors de son recensement, Jean est cultivateur habitant Chançay. Déclaré propre au service armé, il est incorporé au 9e Bataillon de Chasseurs à pied à compter du 16 novembre 1904. Arrivé au corps le dit jour et immatriculé sous le n°2843. Chasseur de 2 classe le dit jour. Chasseur de 1 classe le 3 décembre 1905. Certificat de bonne conduite accordé. Il passe dans la réserve le 13 juillet 1907 et est dispoensé d'effectué les exercices en 1910 et 1913 car affecté spécial.

Le 26 décembre 1909, il réside à Tours, 74 rue de la Riche (?) où il a épousé Perrine Joséphine POTAY le 16/10/1909 et où il exerçait le métier de charretier, c'est à dire qu'il transportait des marchandises dans une charrette tirée par des chevaux.

Le couple déménage ensuite à Chantonnay, où il est employé aux chemins de fer, d'après l'acte de naissance de leur première fille, Jeanne Paulette, née le 17/07/1910 à Chantonnay. Le registre matricule indique effectivement, qu'il réside rue de Nantes à Chantonnay le 4 juin 1910. La gare de Chantonnay est alors une station intermédiaire de la ligne de Napoléon-Vendée à Bressuire, gérée par l'administration des chemins de fer de l'État.

Il est classé affecté spécial des chemins de fer de l'Etat en qualité d'homme d'équipe à Chantonnay du 10 novembre 1910 (4e Son de chemins de fer de campagne, subdons complémentaires). Passé des subdivisions complémentaires dans le personnel énuméré au tableau A et de la 4e à la 9e section de chemin de fer par Don Mlle du 16 mars 1917. Passé au subdons complémentaires territoriales 9e Son de chemins de fer de campagne, réorganisation des sections de chemins de fer de campagne décret du 6 novembre 1919. Pendant la guerre, la gestion des chemins de fer (construction, réparation et exploitation  des voies ferrées) passait sous la direction du Ministère de la guerre pour les transports de troupes et de matériel.

Considéré comme appelé sous les drapeaux et maintenu à son emploi du temps de paix au titre des sections de ch. de fer de campagne du 2-8-1914 au 20-3-1919. Mis en congé illimité de démobilisation le 20-3-1919. Il est définitivement libéré du service militaire le 15 octobre 1932.

Il habite Chateau-du-Loir le 16/08/1927.

Louis Jules Joseph MAUPETIT dans la Grande Guerre

Louis Jules Joseph MAUPETIT est recensé à ses vingt ans en 1899 par le bureau de Bourgueuil. En bonne condition physique, sachant lire, écrire et compter il est classé "Propre au service armé".

Registre matricule de Louis Jules Joseph MAUPETIT Registre matricule de Louis Jules Joseph MAUPETIT
Registre matricule de Louis Jules Joseph MAUPETIT

Incorporé, sous le numéro 2763, au 9e régiment de dragons le 7 octobre 1906 en tant que dragon de 2e classe puis de 1e classe le 15 octobre 1907. Il achève son service le 25 septembre 1908 en attendant son passage dans la réserve de l'armée active le 1er octobre 1908. Un certificat de bonne conduite lui est accordé.

Par la suite, il est classé affecté spécial des Chemins de fer de l'Etat (4e section de chemin de fer de campagne. Subdivisions supplémentaires) en qualité d'homme d'équipe à Houdan, du 5 octobre 1911 au 1er septembre 1914. En tant qu'homme d'équipe, il nettoie la gare, manutentionne les colis, allume ou éteint les signaux. Cette affactatuon spéciale signifie qu'en cas de guerre, il reste dans sa fonction civile mais sous commandement militare et ce en raison de l'importance stratégique des chemins de fer pour l'armée. Mais cela reste très théorique puisqu'il est remis dans le droit commun (circulaire ministérielle du 1er septembre 1914) et rappelé à l'activité le 3 septembre 1914 au 25e Régiment de Dragons (décret de mobilisation générale du 1er août 1914) arrivé au corps le 3 septembre 1914. Réserviste de l'armée active, il n'a pas dû rejoindre le gros du régiment combattant dans le secteur de Châlons-en-Champagne, mais intégrer le 1er groupe A constitué des 5e et 6e escadrons du 25e régiment de dragons affecté à la 69e division de réserve. Ce groupe assurait le service de cavalerie de la division dans le secteur situé à l'est de la Meurthe entre Nancy et Pont-à-Mousson. Le journal des marches et opérations du groupe indique que les deux escadrons faisaient beaucoup de patrouilles de reconnaissance et de surveillance et étaient régulièrement en prise avec l'ennemi.

Passé au 3e Régiment de dragons par décision ministérielle n° 2291 1/11 du 17 février 1915. Arrivé au corps le 9 mars 1915 (parti aux armées le 9 mars 1915). L'historique du régiment n'indique pas l'existence de groupe de réserve, mais il existe un journal des marches et opérations des groupes des escadrons de réserve (7e et 8e escadrons). Il est difficile de comprendre comment était organisée l'armée en 1914, mais je crois qu'il n'y avait pas de régiment de réserve de cavalerie et que des escadrons de réserve ont donc été ajouté aux régiments d'active et ces escadrons étaient répartie dans d'autres unités. Je crois de plus que la réserve de type B correspond à la réserve territoriale, mais sans certitude... On ne peut donc rien dire sur son parcours au 3e régiment de dragon.

Passé au 21e Régimt de Dragons le 3 août 1915 (Don du Gal Ct le 38e corps d'armée du 3 août 1915) arrivé au corps le 4 août 1915. Il arrive donc le 4 août à Louvois, lieu de cantonnnement des deux escadrons de réserve du 21e Régiment de Dragons. Selon le journal des marches et opérations, le 11 août :

A 20 heures départ des escadrons aux tranchées (..). Le détachement est conduit à cheval jusqu'à Puisieulx.

Le 15 août :

En travaillant à la construction d'un boyau dans les tranchées de la Croix de la Pompelle, le cycliste Moreau René mle 2257 a été grièvement blessé d'une balle dans la tête, transporté à l'hôpital de Louvois est mort pendant le trajet.

Le 31 août :

Par ordre du Gal Ct le 38e C.A. et comme suite à la notification du q.g. n°5687/1 du 23 août un maréchal des logis et 19 cavaliers du groupe sont versés dans l'infanterie, et entrent dans la constitution des 402 et 403e sections de mitrailleuses.

Passé à la section de mitrailleuses de position. 403e section (58e Régiment d'Infanterie) le 31 août 1915. Don du Gal Ctle 38e C.A. n°83395 du 30 août 1915. Le journal des marches et opération du 58e montre qu'à son arrivé, tout le secteur de Sillery avait fait l'objet de travaux :

En 1ere ligne, les défenses accessoires ont été renforcées ; des abris de guetteurs et des observatoirs ont été créés dans le tranchées, les abris de bombardement en cours ont été continués.

En 2e ligne, les ouvrages 08, 09, 010 commencés par le 6e R.I. sous la direction du génie ont été continués par le 58e fournissant environ 20 travailleurs par nuit au génie et une centaine le jour. Les tranchées et les boyaux ont été terminés.

La 3e ligne de défense de la voie férrée a été perfectionnée.

L'organisation défensive du vilage de Sillery a été entreprise sous la direction du capitaine Masseille avec les musiciens et les mitrailleurs comme travailleurs.

Le JMO dresse un plan du secetur avec l'emplacement des mitrailleuses :

Plan du secteur de Beine-Sillery tenu par le 58e régiment d'infanterie

Le régiment poursuit ses travaux, sous le feu plus ou moins intense de l'enemi jusqu'au 24 septembre, date à laquelle le régiment entier est cantonné à Villers-Allerand qu'il quitte de nuit pour Janvry (Etat Major, 2e et 3e bataillon) et Germigny (1er bataillon et Compagnie de mitrailleuses), atteint vers 2 heures. Départ dès le lendemain à 20 heures (1er bataillon et Compagnie de mitrailleuses) pour Meurival. Après reconnaissance du secteur, le régiment est mis en état d'alerte le 28 dès 6 heures du matin, puis, dans la soirée, reçoit un ordre de se tenir prêt à partir pour une destination inconnue. La compagnie de mitrailleuses part à minuit pour arriver, après "une marche très pénible sous la pluie" à 7 heures le 29 à Treslon, limitrophe de Germigny ! Puis départ le 1er octobre pour Ville-Dommange. Le 2 octobre, "Le régiment reçoit un ordre d'embarquement en camions automobiles." Il est "rassemblé sur la route Sarcy-Pargny-lès-Reims (...) sur un front de 3 kilomètre", avant d'ambarqué à 11 heures pour débarquer vers 20 heures, juste en arrière du front de la seconde bataille de Champagne,  sur la route Suippes Jonchéry où il bivouac entre la route et la Suippe.

Ses tentes s'échelonnent entre les lisisères S.E. du village de Jonchéry  et une ligne d'arbres à 1500 m au S.E.

Démarrée le 25 septembre, la seconde bataille de Champagne est suspendue le 1er octobre par le général Pétain, en raison des pertes trop importantes et d'une consommation de munitions insoutenable. La veille de la reprise de l'offensive, le 5 :

A la nuit, le régiment quitte son bivouac et va se rassembler au point reconnu par les chefs de Bon, après une marche rendue difficile par l'afflue des convois et  la rencontre de nombreuses troupes.

A l'arrivée, le régiment s'installe dans des boyaux : Limagne, Martinique, les mulets.

Le compte-rendu de la journée du 6, dans le JMO, donne une idée de ce qu'on pu vivre les soldats :

A 5h20, les régiments en 1ere ligne attaquent les lignes allemandes. La canonnade violente toute la nuit fait rage.

A 11h25, le régiment reçoit l'ordre de se rassembler dans la zone comprise dans le triangle : Route Souain - Somme-Py, transhée d'Eckmühl, transhée de Ratisbonne.

Marche très intéressante sous le feu de quelques marmites.Traversée du champ de la bataille du 26 septembre, cheveaux morts, cadavres boches...

Le régiment se rassemble : 3e Bon en tête ; 1er en arrière et à gauche ; 2e en arrière et à droite.

Quelques Cies s'installent dans les tranchées boches conquises. Elles sont encore remplies de cadavres boches.

Marmitage sérieux : les 9e et 10e sont plus sérieusement visées. Elles ne bronchent pas sous l'orage.

A 19h30, le régiment reçoit l'ordre de bivouaquer au Bois Sabot, au nord de la route Souain - Pertthes, à 2 km environ de Souain.

Les violents combats se poursuivent jusqu'au 9 octobre. L'historique du 58e régiment d'infanterie pendant la campagne 1914 - 1919 indique :

Le régiment se met au travail avec ardeur malgré de violents, bombardements. Pendant sa période de garde en première ligne le 58e a créé presque entièrement les organisations défensives du secteur. Il a relevé 5 blessés qui étaient restés plusieurs jours entre les lignes, enseveli décemment 300 officiers et soldats de divers régiments, dont 24 allemands.

(...)

Dans la nuit du 10 au 11 octobre, entendant l'appel de blessés, restés entre les lignes; ils vont chercher un blessé allemand; le 11 à 7 heures, ils retournent chercher un blessé français, en vue de l'ennemi, bien que celui-ci eut tué deux autres brancardiers qui avaient tenté semblable sauvetage.

De même le 12 octobre le sergent PINET avec le caporal MÉRY, le caporal MELLE avec le soldat BONY vont chercher des blessés entre les lignes et les ramènent malgré le feu de l'ennemi. L'un de ces blessés, qui a la jambe brisée par une balle, a conservé un moral splendide. A peine arrivé dans nos lignes, il s'écrie : « On en boira encore des mominettes à Pantruche »

Le régime quitte le secteur le 31 octobre puis embarque en train à Saint-Hilaire-au-Temple le 3 novembre pour Epernay, puis départ pour finalement revenir à Ville-Dommange, atteint le 6 et Cormontreuil le 7. Le régiment reste dans le secteur de Reims jusqu'au 20 mars, date à laquelle il est relevé. Après un séjour de repos et d'instruction à Champfleury, le régiment prend le secteur de Sillery du 7 avril au 6 juin, secteur que le régiment à déjà connu. Il séjourne ensuite dans les environs de Ville-en-Tardenois, puis il embarque à Fismes, descend à Revigny et passe quelques jours à Charmont.  Enlevé en automobile le 21 juin, il suit la « Voie Sacrée » et vient bivouaquer dans le bois La Ville. A son tour, le 58e est jeté dans la bataille de Verdun ! Louis aura-t-il été jusque là ? Son registre matricule indique qu'il est Remis à la disposition des chemins de fer de l'Etat par application des prescriptions de la Circulaire Ministérielle n°15103 4/11 du 29 avril 1916. Rayé des contrôles du corps. Classé affecté spécial de l'administration des Chemins de fer de l'Etat (4e section de Chemins de fer de campagne. Subdivisions complémentaires.) en qualité d'homme d'équipe  à Thouars du 1er juillet 1916 au. La phrase s'arrête là ! AU dos on peut lire : Considéré comme appelé sous les drapeaux et maintenu à son emploi de temps de paix au titre des sections de ch. de fer de campagne du 2 août 1914 au 2 septembre 1914. du 29 avril 1916 au 1 avril 1919. Il est probable qu'il ait quitté le front antre le 1er avril et le 30 juin, mais sans que l'on sache la date exacte.

Il est mis en congé illimité de démobilisation le 1er avril 1919.

Le complexe de l'implexe

Tout à mes réflexions concernant un programme me permettant de déterminer mes origines, je me rends compte que j'ai omis la prise en compte des implexes ! Dans mon précédent billet, j'écrivais :

De manière évidente le coefficient de pondération lié à un individu est identique à tous les individus d'une génération donnée, et nous donne ω i(n) l = 1 2 n

Ah, bah oui... mais nan ! Si la génération ne compte pas 2 n individus mais un nombre indéterminé X n , le coefficient devrait être 1 X n . Simple ! Oui... mais non. En effet comment prendre en compte les implexes intergénérationnels ? Prenons l'exemple donné sur la page Wikipédia :

Implexe du second au troisième degré.
Implexe du second au troisième degré
Source : Wikipédia
Dans l'exemple ci-contre d'implexe du second au troisième degré (le grand-père maternel étant oncle de la grand-mère maternelle), le même couple apparaît comme unique (portant à la fois les numéros Sosas 12-13 et 22-23) à deux générations distinctes. La formule de base donne bien un taux d'implexe de 12,5 % ((16-14)/16) à la cinquième génération, mais sur base de la nouvelle formule (rapport ancêtres distincts/ancêtres trouvés), le taux d'implexe devient 0 %, les ancêtres communs aux générations 4 et 5 étant considérés comme distincts.

Du coup, comment calculer le taux d'implexe ? Cet exemple montre que la notion de génération est une construction de l'esprit et que rien ne nous empêche de modifier notre conception "d'individu appartenant à une génération"... Pourquoi ne pas considérer des demi individus par exemple ? Une personne apparaissant dans deux générations différentes compterait pour un demi individu dans chaque génération. Sur le plan de la modélisation, cela revient à considérer l'ascendance comme un graphe non orienté, connexe et acyclique (c'est à dire un arbre mathématique), dans lequel les implexes et leurs ascendants apparaissent autant de fois que nécessaire et a donner un poids à chaque individu de 1 I, I étant le nombre de fois que l'individu apparaît dans l'arbre. Appelons ce modèle Arbre à Individus Partiels (AIP) pour facilité la compréhension.

Cela ne modifie rien pour les implexes intragénérationnels, chaque individu apparaissant deux fois ayant un poids total de 1. Par contre cela résoud le problème des implexes intergénérationnels. Considérons l'ascendance telle qu'on la représente traditionnellement et son équivalent AIP :

Ascendance avec implexe intergénérationnel
Ascendance avec implexe intergénérationnel
AIP avec implexe intergénérationnel
AIP avec implexe intergénérationnel
 

Ce modèle AIP permet de calculer un taux d'implexe de 18.75% ((16 - 13) / 16) à partir de la génération 5 et ce taux reste identique ensuite, comme attendu.

Pour revenir au problème initial, il est possible de prendre en compte les implexes, même intergénérationnels, dans les calculs que j'envisage pour déteriner mes origines. Cela est-il souhaitable pour autant ? Et c'est là qu'entre en jeu le complexe de l'implexe ! Pour une personne présente deux fois dans mon arbre (mon sosa 32 qui est aussi mon sosa 38) doit-il compter pour 1 ou pour 2 ? S'il avait transmis un héritage équitablement réparti à sa descendance, j'en aurai obtenue double ration (par rapport à la situation où il ne serait pas un implexe) et il faudrait le compter pour 2 ! D'un autre côté, les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits et mon sentiment égalitaire s'oppose à compter une personne comme deux fois plus importante qu'une autre... Surtout que je n'ai pas particulièrement envie que certains comptent double !

Un satyre parmi mes ancêtres !

Il est a peu près certain que nous avons tous parmi nos ancêtres des personnes qui étaient peu recommandable. Mais mon arrière-arrière grand-père, Julien Joseph BERNIER semble avoir été d'un assez haut niveau dans le genre ! Le Petit courrier de février 1904 (vue 26) relate ainsi les faits :

Le petit courrier de février 1904
Article du Petit courrier de février 1904

Ma mère m'avait souvent dit que sa grand-mère (fille de Julien) en avait bavé avec lui : c'était un coureur de jupons (mais pas que apparemment), il avait abandonné le foyer pour vivre sur les routes comme chemineau (vagabond), travaillant un temps dans une ferme avant de repartir pour une autre. Cette situation est confirmée par l'acte de mariage de sa fille Rachel Eugénie BERNIER, dans lequel il est écrit :

fille mineure et légitime de Bernier Julien Joseph profession de charron sans domicile connu ainsi que l'atteste un acte de notoriété passé devant M. le Juge de paix du canton de Bourgueil

Et parmi les pièces produites, figure l'acte de notoriété :

4° L'acte de notoriété passé devant M. le Juge de paix du canton de Bourgueil en date du huit décembre mil neuf cent huit, constatant que le père de la future épouse est parti de son domicile depuis mil huit cent quatre vingt dix huit et qu'il n'a pas de domicile connnu

Sa femme, Désirée Marie Louise GODARD éleva seule sa fille et n'eut sans doute pas une vie facile, car elle fini par se suicidée dans le moulin où elle travaillait. Mon grand-père Robert et son frère Roger, alors âgés de 10 et 18 ans environs la retrouvèrent pendue alors qu'ils étaient en vacances chez elle.

Merci à Bruno RIVET de m'avoir signaler cet article.

Jean Pierre MAY : acte de décès (sosa 20)

1829/08/29 - Saint-Malô-du-Bois - Jean Pierre MAY
Acte de décès de Jean Pierre MAY
29/08/1829 - Cholet
L'an mil neuf cent douze, le quatorze septembre à deux heurs du soir devant nous
Victor Marie Baudry, Chevalier de la Légion d'Honneur, Maire, Officier de l'Etat Civil
de la Commune de Cholet, département de maine-et-Loire, ont comparu en cette mairie Pierre Biton,
concierge âgé de soixante-six ans, et Eugène Crouzet, employé
âgé de quarante-deux ans,
non parents du décédé, domiciliés à Cholet, lesquels nous ont déclaré que ce jourd'hui
à trois heures du matin, rue Tournerit en cette ville, le nommé
Jean Pierre May, ex-chiffonoer âgé de quatre-vingt trois
ans, né à Saint Malo du Bois (Vendée), veuf de Laurence Grolleau, filds de feus Jean
May et Modeste Pineau, domicilié à Cholet dite rue Tournerit
est décédé,
ce dont nous nous sommes assuré, avons dressé acte et donné lecture aux comparants qui ont signé avec
nous.

Une mystérieuse photo

J'avais dans mes documents une photo prise par mon arrière grand-père Delphin JOURAND et qui m'intriguait depuis longtemps :

Photo mystère
Photo mystère

On y voit au centre mon grand-père Eugène JOURAND enfant et, debout à droite, sa mère Marie Adeline DAIGNE. Mais qui sont les autres personnes, en particuliers le couples âgé ? J'imaginais qu'il s'agissait des grand-parents de mon grand-père. Rapidement, Après bien des suppositions et des vérifications, il ne pouvaient pas s'agir d'eux. J'ai retrouvé, toujours dans mes documents une plaque de verre dont est tirée la photo :

Plaque mystère
Plaque de verre mystère

Selon la légende, cette photo a été prise à Saint Maur en septembre 1923 ! D'autres photos de la série ayant été prises à Paris, j'en ai déduit qu'il s'agissait de Saint-Maur-des-Fossés. Mais qui pouvat bein habiter là ? Après épluchage du recensement 1921 de la ville, j'ai trouvé, habitant au 23 de la rule Jules Joffrin :

1921_-_Saint-Maur-des-Fosses_-_Recensement_s.jpg
Recensement de 1921 - Saint-Maur-des-Fossés

Il s'agit donc de :

Quant au chien, difficile de connaître son nom !

Etienne Auguste MAY : registre matricule (sosa 10)

Registre matricule d'Etienne Auguste MAY
Fiche de registre matricule d'Etienne Auguste MAY

Etienne étnt né en 1868, il est recensé en 1888 sous le numéro 1536. Il est d'abord domicilié à Saint-Malo-du-Bois puis réside, à partir de janvier 1902, au 8 rue de l'Héronnière à Nantes, où se situe l'hôtel Scheult. Il avait un peu d'instruction, le code 3 correspondant à "sait lire, écrire et compter" (Rechercher le passé militaire d’un soldat de la Première Guerre mondiale). Il était petit puisqu'il a été "ajourné pour défaut de taille", donc moins de 1,54 m. Il semblerait qu'il ait quand même fait une partie de son service militaire dans l'armée active, car une seconde ligne indique "Services Auxiliaires ; défaut de taille". En effet, "les ajournés repassaient chaque année devant le conseil de révision avec la classe suivante pour vérifier si la cause d’ajournement était toujours vraie" (Utiliser les archives militaires : comprendre le service militaire). On peut donc supposé que lors de son second passage devant la conseil de révision, il ait été affecté aux services auxiliaires en raison de sa petite taille. "Le service auxiliaire représentait les hommes en moins bonne santé qui ne pouvaient faire un service actif dans l’armée mais qui étaient quand même soumis au service militaire. Ils pouvaient être employés dans les hôpitaux, à la réparation du matériel, à la construction des bâtiments militaires, dans l’exploitation des voies ferrées ou des lignes télégraphiques …" (Utiliser les archives militaires : comprendre le service militaire).

Il est ensuite passé dans la réserve de l'armée active le 01/11/1892 et n'a sans doute pas effectué les deux périodes d'exercices  prévues par la loi, puisqu'aucune n'est mentionnée. Il passe ensuite dans l'armée territoriale le 01/11/1902 et n'a pas non plus effectué la période d'exercice prévue. Il passe alors dans la réserve de l'armée territoriale le 01/10/1908.

Lors de la mobilisation générale en août 1914, il est dispensé de rejoindre sa caserne d'affectation de par "sa situation familiale". Il est finalement mobilisé par décision de la commission spéciale de réforme de Nantes le 09/12/1914 et affecté au 72e régiment territorial d'infanterie, en garnison à Cholet. Il rejoint probblement son régiment dans le secteur de Luzarches, où le 72e était affecté à la défense du camp retranché de Paris. Le 72e RIT interviendra tout au long de la guerre en différents endroits du théatre des opération (Oise, Aisne, Verdun, Alsace) pour creuser des tranchées, des boyaux, créer des abris, installer des réseaux de fils de fer, bâtir des abris, ravitailler des troupes en lignes, etc (Historique du 72e Régiment Territorial d'Infanterie).

Après l'armistice, Etienne est libéré du service militaire le 30/11/1918.

 

Comment répondre à la question "Quelles sont mes origines ?"

En commençant ma généalogie, je me suis vite aperçu que mes ancêtres paternels venaient essentiellement du poitou alors que je nous croyais nantais avant tout ! En remontant dans les générations, des ancêtres d'autres régions apparaissent, déclenchant chez moi un nouvel intérêt pour ces lieux qui m'étaient auparavent indifférents. C'est ainsi que j'ai commencé à me poser la question de mes origines géographiques. D'où viennent mes ancêtres et comment quantifier la part de chaque lieu dans mon identité ? Bien sûr, l'identité est avant tout une construction psychologique et sociale, mais la généalogie et la découverte de la provenance géographique de ses ancêtres procède justement de cette construction. Par exemple, me découvrant un ancêtre de Seine-Maritime, je me sens maintenant un peu normand !

D'autres se sont penchés sur la question, comme Rémi Costantino sur ingénéalogie qui présente une réflexion profonde sur le sujet en deux parties (partie I, partie 2). Cependant, Je trouve la méthode beaucoup trop complexe et ne répondant pas complètement à ma définition des origines.

Beaucoup se pose la question de savoir si c'est le lieu de naissance ou le lieu où la personne à le plus vécue qu'il faut prendre en compte. Je pense que cette question perd de sa pertinance quand on constate que rare sont nos ancêtres à être nés à un endroit et à avoir vécu à un autre très éloigné (les grandes migrations sont rares avant la fin du XIXe siècle). Et quand bien même, les parents de cet ancêtre ont toutes les chances d'être nés et d'avoir vécu au lieu de naissance de leur enfant. Ainsi même s'il n'a pas vécu à un endroit, il en a surement l'identité. Par exemple, ma femme, née en Auvergne, est fille de réfugiés espagnols et se sens autant auvergnate qu'espagnole !
Je propose donc de définir les origines géographiques d'une personne comme une somme pondérée des lieux de naissance des individus de son arbre d'ascendance, la personne considérée inclue. Cette pondération tient compte de la génération de l'individu (plus la génération est ancienne, moins elle pèse dans la somme) et du nombre d'individus dans la génération.

Tentons de modéliser mathématiquement le problème. Commençons par poser les définitions suivantes :

  • G n , la génération de rang n , n [0, N ] ( G 0 étant la personne considérée et N étant le rang de la génération la plus ancienne)
  • W n , le coefficient de pondération lié à la génération de rang n , n 0
  • ω i(n) l , le coefficient de pondération lié à l'individu i, né dans le lieu l de la génération de rang n , i(n) [1, 2 n]
  • P l , le poids du lieu l dans les origines géographiques de la personne représentée par la génération G 0

Le poids P l du lieu l dans les origines géographiques de la personne représentée par la génération G 0 est le poids que l'on cherche à calculer pour chaque lieu de naissance des individus de l'arbre :

P l = n=0 N W n i=1 2n ω i(n) l

De manière évidente le coefficient de pondération lié à un individu est identique à tous les individus d'une génération donnée, et nous donne ω i(n) l = 1 2 n

Comment choisir W n ? Autrement dit, pour combien contribue la génération de rang n dans le calcul de P l ? Une première approche est de se dire que le poids d'une génération décroit de manière linéaire de 1 quand n = 0 à 0 quand n = M + 1 , à savoir 1 - n N+1 . Afin de normaliser le résultat, il convient d'avoir une somme de tous les individus sur toutes les générations égale à 1 , permettant ainsi la comparaison entre personnes. Or, n=0 N+1 1 - n N+1 = N + 2 2 . Par conséquent :

Wn = 1 - n N + 1 N + 2 2 = 2 N + 1 - n N + 1 N + 2

Le problème avec cette approche linéaire est que le poids d'une génération dépend du nombre de générations prises en compte N. La comparaison entre deux individus ne peut donc se faire qu'au même niveau de génération, sans quoi cela ne veut plus rien dire. Ensuite, à mon avis, cette fonction linéaire ne donne pas assez de poids aux premières générations qui ont vraiment un sens pour nous (lieu de naissance de nos parents et grands parents, voire arrières grands parents) par rapport aux générations précédentes.

C'est pourquoi, je propose d'utiliser une suite géométrique convergeante de raison 1 q qui permet à la fois de donner plus de poids aux premières générations et de normaliser le résultat quelque soit le nombre de générations puisque l'on somme sur un nombre infini de génération ( N= ). De plus, la part de lieux d'origine inconnue est prise en compte ! Comme n=0 1 q n = q q - 1 , on obtient :

Wn = 1 q n q q - 1 = q - 1 qn

Il reste alors à déterminer une valeur pour q. Je propose de la calculer telle que les 4 premières générations compte pour 75% de la totalité, à savoir :

n=0 3 1 q n n=0 1 q n = 0,75

Ce qui donne :

q = 1,414213563

Yapuka écrire un petit programme pour faire ça et produire des cartes et graphiques pour illustrer sa généalogie !

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