Un satyre parmi mes ancêtres !

Il est a peu près certain que nous avons tous parmi nos ancêtres des personnes qui étaient peu recommandable. Mais mon arrière-arrière grand-père, Julien Joseph BERNIER semble avoir été d'un assez haut niveau dans le genre ! Le Petit courrier de février 1904 (vue 26) relate ainsi les faits :

Le petit courrier de février 1904
Article du Petit courrier de février 1904

Ma mère m'avait souvent dit que sa grand-mère (fille de Julien) en avait bavé avec lui : c'était un coureur de jupons (mais pas que apparemment), il avait abandonné le foyer pour vivre sur les routes comme chemineau (vagabond), travaillant un temps dans une ferme avant de repartir pour une autre. Cette situation est confirmée par l'acte de mariage de sa fille Rachel Eugénie BERNIER, dans lequel il est écrit :

fille mineure et légitime de Bernier Julien Joseph profession de charron sans domicile connu ainsi que l'atteste un acte de notoriété passé devant M. le Juge de paix du canton de Bourgueil

Et parmi les pièces produites, figure l'acte de notoriété :

4° L'acte de notoriété passé devant M. le Juge de paix du canton de Bourgueil en date du huit décembre mil neuf cent huit, constatant que le père de la future épouse est parti de son domicile depuis mil huit cent quatre vingt dix huit et qu'il n'a pas de domicile connnu

Sa femme, Désirée Marie Louise GODARD éleva seule sa fille et n'eut sans doute pas une vie facile, car elle fini par se suicidée dans le moulin où elle travaillait. Mon grand-père Robert et son frère Roger, alors âgés de 10 et 18 ans environs la retrouvèrent pendue alors qu'ils étaient en vacances chez elle.

Merci à Bruno RIVET de m'avoir signaler cet article.

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