

19/06/1848 - Vivonne (86)
L'an Mil huit cent quarante huit, le Dix-neuvième jour du mois de juin, à Dix heures du matin, Pardevant nous, Côme Alexandre Amillet, Maire, officier de l'état civil de la commune et Chef-lieu du canton de Vivône, arrondissement de Poitiers, Département de la Vienne, sont comparus, en la maison commune pour contracter Mariage, le sieur Jacques Louis Hulin, voiturier, né en cette ville le Dix-huit octobre Mil huit cent Dix huit, ainsi qu'il est constaté par l'acte de sa naissance inscrit au Registre de la dite année déposé aux archives de cette Mairie, fils majeur et légitime des vivants Jacques Hulin, aussi voiturier, et de Marie Renault, son épouse ci-présents et consentants, demeurant tous les trois en cette dite ville, d'une part : Et Demoiselle Marie Madelaine Pairault, sans profession, aussi née en cette ville le vingt cinq avril Mil huit cent vingt siw, comme il résulte de l'acte de sa naissance aussi inscrit au Régistre de la dite année également déposé aux archives de cette même Mairie, fille majeure et légitime de Louis Norbert PAIRAULT, voiturier, et de Marie Demert son épouse ci-présents et consentants, demeurant tous ensemble en cette même ville, d'autre part ; Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux et dont les publications ont été faites devant la porte de notre maison commune les dimanches vingt-un et voingt huit mai, dernier, à dix heures. Aucune opposition audit mariage ne nous ayant été signifiée, faisant droit à leur réquisition, après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées et du chapitre six du titre du Code Civil des français intitulé du Mariage, avons demandé au futur époux et à la future épouse s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme ; Chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement. Déclarons, au nom de la loi que Jacques Louis Hulin et Marie Madelaine Pairault sont unis par le Mariage? de tous quoi nous avons dressé acte en présence de Auguste Hulin, peigneur de lin, demeurant en cette ville, âgé de vingt trois ans, cousin germain paternel de l'époux, et de Jean Marzan, voiturier au Recloux, en cette Commune, son ami, âgé de trente quater ans ; De jean Savart, Courrier de Gençay, âgé de soixante trois ans, oncle paternel de l'Epouse, et de Thomas Serlat, Revendeur, son oncle maternel, âgé de cinquante huit ans, Demeurant tous les deux en cette ville ; Lesquels, après qu'il leur en a aussi été donné lecture ont, avec les parties contractantes et leurs pères et mères signé avec nous, Excepté