Odette MAY : acte de naissance (sosa 5)

Acte de naiisance d'Odette MAY
L'AN mil neuf cent douze, le vingt-cinq juin à dix heures du matin
devant nous soussigné, Julien Martial Bardet, Adjoint et Office dde l'Etat-Civil, délégué
de M. le Maire de Nantes, a comparu Etienne Auguste May, gardien
de magasin, âgé de quarante trois ans, demeurant
rue de l'Héronnière douze, lequel nous a présenté un
enfant du sexe féminin né ce jour à une heure du
matin en son domicile de lui déclarant et de
Valentine Marie Bourget, son épouse, sans profession,
âgée de trente huit ans, demeurant ave lui, et auquel
enfant il donne les prénoms : Odette Jeanne
Yvonne Andrée ;
Lesdites déclarations faites en présence de Alexandre Denieau,
brigadier de police en retraire, âgé de cinquante un
ans, demeurant quai Flesselles trois bis, et Jean
Louis Charrieau, brigadier de police, âge de
cinquante huit ans, demeurant en cette mairie,
lesquels ainsi que le père ont signé avec nous le
présent acte après lecture.

Note marginale 1 :

Mariée à Nantes ce jour trois août mil neuf cent
trente trois avec Eugène Norbert Alexis Jourand
1er 188 - l'Officier de l'Etat Civil.

Note marginale 2 :

Décédée à Nantes le 11 mars 2000
(1-555) Le 13 mars 2000 L'Officier
d'Etat Civil.

Eugène JOURAND : acte de naissance (sosa 4)

4N - 1913_01_09 - Nantes - Eugène JOURAND.jpg
L'AN mil neuf cent treize, le neuf janvier à neuf heures du matin
devant nous, soussigné, Gustave Jean Bontin Adjoint et Officier de l'Etat-Civil, délégué
de M. le Maire de Nantes, a comparu Delphin Norbert Jourand, sergent major
à la onzième section des infirmiers militaires âgé de vingt
huit ans, demeurant rue de Coulmier, soixante sept; lequel
nous a présenté un enfant du sex masculin, né hier à
huit heures du matin, en son domicile, de lui déclarant
et de Marie Adeline Daigne son épouse, sans profession
âgée de trente deux ans, demeurant avec lui et auquel
enfant il donne les prénoms : Eugène
Norbert Alexis.

Les dites déclaration et présentation faites en présence de Jean moine âgé  de trente
quatre ans, et Julien Le Gaurd, âgé de vingt
deux ans ; le premier adjudant et le second caporal
fourrier à la onzième section des infirmiers militaires
du onzième corps d'armée, demeurant tous deux à
la caserne Bedeau ; lesquels ainsi que le père
ont signé avec nous le présent acte après lecture.

Note marginale 1 :

Marié à Nantes, ce jour, trois août mil neuf cent
trente trois avec Odette Jeanne Yvonne Andrée May
1/188 L'officier de l'Etat Civil :

Note marginale 2 :

Décédé à Nantes (Loire-Atlantique), le
4 février 1994 (1-179). Mention le
7 février suivant. L'Officier de
l'Etat Civil

Eugène JOURAND au Stalag IIB

Eugène JOURAND au Stalag IIB
Eugène JOURAND au Stalag IIB
(rangée du bas, 2e en partant de la droite)

Mon grand-père, Eugène JOURAND, m'a plusieurs fois raconté sa seconde guerre mondiale. Il s'était retrouvé face à face avec un soldat allemand, un pauvre gars comme lui, qui ne semblait pas plus décidé que lui à utiliser son arme. L'un devait se constituer prisonnier et il lui remis son arme. Il a ensuite été prisonnier dans une ferme en Pologne, dans laquelle il a été bien traité et n'a pas souffert. Quand je le vois sur des photos prises au stalag IIB, il ne paraît effectivement pas malheureux. Mais qu'en était-il vraiment ?

Ma grand-mère, Odette MAY me racontait qu'elle avait apprit un jour que le père de mon grand-père, Delphin JOURAND, ancien militaire de carrière au service de santé des armées établissait de faux certificats d’infirmier à des prisonniers, qui pouvaient alors rentrer chez eux. Elle est alors allé le voir et il se sont bien disputés apparemment ! Mais elle a obtenu gain de cause et il a établit un faux certificat pour son fils qui a pu rentrer en France. Pour quel raison ne voulait-il pas faire libérer son fils ? Selon ma grand-mère, il lui aurait dit ne pas vouloir faire de favoritisme.

Beaucoup de questions se posent :

  • Dans quelle unité servait-il ?

  • Quand a-t-il été fait prisonnier ?

  • Comment a-t-il rejoint la Pologne ?

  • Quelles étaient ses conditions de détentions ?

  • Quand est-il rentré en France ?

J’espère pouvoir y répondre un jour...

Robert Louis Henri MAUPETIT (sosa 6)

robert-louis-henri-maupetit.jpg
Robert Louis Henri MAUPETIT

Né le 23 juillet 1914 à Thouars (2 Sèvres).

Son père travaille à la SNCF comme chef de train. Originaire de Bourgueil, il a été muté à Thouars, puis à Château du Loir (Sarthe).

Robert va alors à l’école et au Collège de Château du Loir.

Après la troisième, à l'école Normale de Rouen. Il fait partie de l'équipe de foot, et montre des dispositions pour le sport, et particulièrement pour la gymnastique, et l'athlétisme.

Il est alors champion de France Universitaire du 800 mètres, en 1933.

Mariage en 36 avec Simone Renard, copine du collège de Château du Loir, et fille d'un collègue et ami de son père. Elle aussi a fait l'école normale de Rouen.

Nomination au Havre. Naissance de Josette, en février 38.

Il obtient alors son diplôme de professeur d'Education physique en juin 39. Il l'avait préparé seul, tout en étant instituteur au Havre.

En septembre 39, il part au service service militaire à Mayenne.

Puis mobilisation à Rocroi. Il est chef de section, à la tête de 30 hommes.

N'ayant pas le droit de dire à sa famille où il était, il écrivait à sa femme des lettres codées. Par exemple, il faisait une phrase anodine dont la 1ère lettre de chaque mot formait le nom du lieu où il se trouvait (ROCROI). Les combats ont duré jusqu'en mai 40. Mais lui a été hospitalisé à Paris au bout de 3 mois pour un ver solitaire. Il échappe ainsi à une fin tragique, puisque toute sa section disparait dans un bombardement.

Il l'apprend en revenant de son hospitalisation, en mai 40. Il ne restait que le cuisinier qui lui a dit de se sauver bien vite car c'était la débâcle !

Il a alors acheté un vélo (trop petit pour lui ) et est rentré à Château du Loir, très difficilement, car les ponts sur la Loire étaient coupés.

Sa femme y était rentrée également, après une visite à son mari, ne pouvant pas rentrer au Havre, où elle dut tout abandonner, rejoignant ainsi sa petite chez ses parents.

A la rentrée suivante, il est nommé au collège de Tours, et Simone à St Pierre des Corps.

Naissance d'une 2è fille , Marie France, en décembre 42.

Ils habitent à Tours, près de la gare. Les bombardements sont si nombreux qu'un père d'élève leur propose de les héberger.

A la fin de la guerre, il est nommé prof au CREPS de La Haute Barde et Simone dans le village voisin de Beaumont-la-Ronce. Ils y restent 3 ans. Puis Josette ayant 10 ans, et devant rentrer en 6è, il fallut se rapprocher de Tours. Nomination à l'école Normale de garçons à Fondettes. Ils habitent dans l'école de Luynes. Robert fait les trajets en moto.

Naissance de la 3è fille, Nicole en Février 49.

Déménagement à St Cyr, école du centre. Il achète une voiture ! Une 4 chevaux grise , où ils s’entassent à 5 pour aller en vacances.

Puis déménagement pour l'école Engerand, toute neuve, logement moderne et confortable. C’est là qu’ils ont pour voisine et collègue Madame Lainé.

Simone est directrice de l'école maternelle, Mme Lainé directrice de l'école de filles. Robert est toujours à l'école normale, jusqu'en 1963, où il est nommé Inspecteur Pédagogique d’Education Physique et sportive. C'est une nouvelle fonction créée par M. Maurice Herzog, ministre des sports. (On en choisit 6 en France).

Il fait une année dans l'académie d'orléans, puis est nommé à Nantes en 1964.

Quelques années plus tard, sa femme tombe malade et meurt. Peu après, il reçoit la décoration de l'ordre du mérite.

En 73, Il se remarie avec Anne, veuve de Monsieur Auger, professeur d'éducation physique à l'école normale de Savenay.

Ils vivent à Nantes leur longue et heureuse retraîte, bien méritée !

En avril 2013, il tombe gravement malade. Après une hospitalisation de plusieurs mois, et ayant perdu son autonomie, il intègre « La Chimotaie » où il est pris en charge, par une équipe que nous saluons pour ses compétences exceptionnelles...

Discours écrit et prononcé par Marie France, sa fille pour ses 100 ans. Robert est décédé le 24/12/2015 à Clisson. Ayant fait don de son corps à la science, il n'y a pas de sépulture.

L'affaire Seznec

Nous, les Seznec C'est aujourd'hui qu'est étudiée la requête en révision du dossier Seznec. L'histoire de Guillaume Seznec remonte à 1923, lorsqu'il s'est vu comdamné pour le meurtre de son ami Pierre Quémeneur, dont il s'est toujours dit innocent. Gracié par de Gaulle, ses descendants se battent depuis pour sa réhabilitation, au sein de l'association France-Justice. Quel rapport avec les Jourand ?

Dans son livre Nous, les Seznec, Denis Seznec, le petit fils de Guillaume rapporte deux versions de la façon dont l'inspecteur Pierre Bonny a obtenu une pièce à conviction capitale. Selon la version officielle, Guillaume Seznec a lui même remis à l'inspecteur, la promesse de vente de Traou-Nez, lors d'un interrogatoire. Mais selon une autre version, Pierre Bonny serait allé à la scierie demander ce document à Marie-Jeanne Seznec. Cette version sera appuyée par le témoignage, en 1979, de l'ancien maire de Plourin-en-Morlaix, M. Jourand du Tremens. Il affirmera :« J'ai vu Bonny avec l'acte de vente et qui a dit en entrant dans le café : "Maintenant, le Vieux, je le tiens !" »

Il s'agit d'Auguste Jourand du Tremen ancien maire de la commune de Plourin dans le finistère. Il présida, le 25 juillet 1932, un conseil municipal au cours duquel fût décidé de donner à la commune le nom de Plourin-lès-Morlaix. Ce nom fût officiellement adopté 33 ans plus tard, le 4 novembre 1955. [source : page histoire du site de la commune de Plourin-lès-Morlaix]

Cette information m'a été transmise par Anne-Marie Jourand habitant Cherbourg. Qu'elle en soit, ici, remerciée.

L'origine de patronymes proches de JOURAND

Lors de mes recherches sur le 36 17 GENEANOLOGY, il y a quelques années, j'avais trouvé des origines possibles de patronymes proches de JOURAND :

  • JAURAND serait un surnom ethnique, désignant l'originaire de Jaure en Dordogne ou de Jauran dans le Lot-et-Garonne. Je n'ai pas réussi à localiser ce dernier lieux.
  • JORAND désigne un vent du matin en Franche-Comté, un vent du nord, venant du Jura, dans la région de Neuchatel en Suisse et un vent d'ouest en Savoie. Ce terme serait issu du Gaulois juris signifiant forêt et désigne aussi les habitant di Jura.
  • JORRAND et JORANDON sont des noms de famille rares dérivés de JORAND.
  • JOURNAUD et JOURNOUD seraient dérivés de jour ou journée, qui en ancien français désignaient la mesure de terre labourable par un homme en une journée. Ces noms ont pu s'appliquer au champ et par extension, désigner son propriétaire.
  • JURAND pourrait être un surnom issu du verbe jurer s'appliquant à celui qui jurait fréquemment.

Ces hypothèses proviennent d'amateurs et n'ont pas été vérifiées. Je ne sais pas quel crédit accorder à la dernière notamment

Les JOURAND et l'Italie

Le 3 mai 2005, j'ai reçu un mail entièrement en italien ayant pour sujet « origine del cognome JOURAND », qui m'a été traduit (merci Marine). Son expéditeur, Alfonso SPINA, habitant Naples, me demandait si j'avais des informations sur les origine de sa femme, dont le nom de jeune fille était ESSELEN JOURAND. Il se trouve, que quelques années auparavant, j'avais fait une recherche sur le 36 17 GENEALOGY qui m'avait fournie cette information :

JOURAND MARIE ESSELEN EN 1780 PARTIS DE 
FRANCE SOUS LA REVOLUTION FRANCAISE EN I
TALIE A NAPLES

S'il ne semble donc plus faire de doute que des JOURAND ESSELEN aient émigré vers Naples, on peut se demander d'où vient ce ESSELEN accolé à JOURAND ?
D'autre part, Henri Frotier de La Messelière, dans son ouvrage Filiations Bretonnes signale dans la notice sur les JOURAND du Trémen (tome III, pages 208 à 210) que cette famille se croit originaire d'Italie.

Quels peuvent être les liens qui unissent les JOURAND à l'Italie ?

A propos de ce blog

Après plusieurs années d'arrêt de mes activités généalogiques, je souhaite m'y remettre doucement à travers ce blog. J'y parlerai donc de la généalogie, de la géographie, de l'histoire, et de l'onomastique des Jourand. Ce blog est un complément du site du patronyme Jourand.

En espérant tenir le rythme...

Distribution libre des cartes de Cassini

Je viens de mettre en ligne sur le site du patronyme Jourand, ma distribution libre des cartes de Cassini en noir et blanc et en couleur.

J'avais réalisé Casimir, une distribution libre des cartes de Cassini, c'est à dire que chacun est libre d'en faire des copies, et de les distribuer, initialement disponible uniquement sur CD. Après l'avoir distribuée à près d'une centaine de personnes, et les capacités de stockage de mon hébergeur me le permettant, elles sont disponibles en ligne, en noir et blanc et en couleur.

Il existe déjà, sur Internet, des sites excellents et incontournables permettant, entre autre de visualiser, de naviguer et de télécharger les cartes de Cassini :

Cependant, tous s'appuient sur les images libres de droit, mises à la disposition par le site Gallica. Cela présente deux inconvéniants :

  • le morcellement de chaque carte en 676 images (interdisant l'utilisation de portion de carte dépassant les limites d'une image pour qui ne connaît pas la technique d'assemblage des images),
  • le temps de (télé-)chargement&nnbsp;: 676 requêtes HTTP pour télécharger les 676 images constituant chaque carte.

J'ai donc réalisé le téléchargement des 676 images de toutes les cartes et procédé à leur assemblage automatique (à l'aide du logiciel libre ImageMagick). Ce travail effectué, je souhaite maintenant en faire profiter tout le monde.

Chaque carte est une image au format jpeg de 1 à 10 Mo. Toutes les cartes en noir et blanc disponibles sur Gallica ont été réalisées ; 13 cartes ne sont disponibles qu'en couleur.

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