Des ancêtres tisserands dans les Mauges et le choletais

L'ascendance de ma grand-mère paternelle Odette jeanne Yvonne Andrée MAY, présente de nombreux tisserands et tisserandes des Mauges et du choletais. Je fais cette distinction Mauges / choletais, car bien que Cholet soit dans les Mauges, l'industrie textile qui existait dans le choletais débordait sur les départements de la Vendée et des Deux-Sèvres.

Ascendance de Odette Jeanne Yvonne Andrée MAY
Ascendance de Odette Jeanne Yvonne Andrée MAY

Parmi les ancêtres tisserands identifiés figurent ses quatre grands-parents, cinq de ses huit arrière-grands-parents et au moins deux arrière-arrière-grands-parents :

  • Jean Pierre MAY (28/08/1829 - 14/09/1912) à Saint-Malô-du-Bois (85)
  • Laurence Cécile Marie GROLLEAU (08/09/1833 - 21/05/1909) à Saint-Malô-du-Bois (85)
  • Benjamin Jacques BOURGET (24/07/1838 - ?) à Gesté (49)
  • Madelaine Mélanie BRANGER (14/04/1841 - ?) à Gesté (49)
  • Jean Louis MAY(11/05/1806 - 12/01/1847)  à Saint-Malô-du-Bois (85)
  • Louis Augustin Marie GROLLEAU (08/05/1789 - 07/01/1859) à Saint-Malô-du-Bois (85)
  • Louise SOULET (04/12/1794 - 17/12/1858) à Saint-Malô-du-Bois (85) : filandière
  • Jacques BOURGET (08/03/1799 - 05/09/1876) à Gesté (49)
  • Anne ESSEUL (03/04/1806 - 06/11/1898) à Gesté (49)
  • Jean MAY (vers 1770 - 27/02/1856) à Saint-Malô-du-Bois (85)
  • René Etienne GROLLEAU (vers 1735 - 15/08/1807) à Saint-Malô-du-Bois (85)
Localisation de Gesté (49) et Saint-Malô-du-Bois (85)
Localisation de Gesté (49) et Saint-Malô-du-Bois (85)

Avant la fin du XVIIe siècle, les habitants de la région cultivaient le lin qu'ils ont utilisé pour la confection de toile de lin à usage domestique. C'est à partir de 1670 que cette production prend son essor pour devenir l'activité principale de la région dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. En 1762, on dénombre huit à dix mille métiers à tisser occupant environ 20 000 personnes : En 1789, une centaine de villages, dans un rayon de 30 kilomètres autour de Cholet, sont intégrés à cette activité : les tisserands et marchands frabricants vendent leur production à des négociants de Cholet qui font ensuite blanchir les toiles dans les blanchisseries de la région. L'activité croissante incite le roi à la règlementer par lettres patentes fixant les différentes longueurs et largeurs admises ainsi que la qualité des fils utilisés ! Parmi les productions emblématique de la région : le mouchoir de Cholet. Mais en 1793, la guerre de Vendée va anéantir l'activité pour plusieurs années. [1]

Celle-ci va se reconstruire en une dizaine d'années, notamment grâce à une société constituée de onze négociants qui vont obtenir un prêt financier du Directoire pour le "rétablissement des manufactures de cotons". Le coton a en effet été introduit dès le milieu du XVIIIe siècle  et n'a cessé de prendre une importance plus grande ensuite. [2] Le XIXe siècle qui s'ouvre est une période de profonde transformation (transports, sciences, révolution industrielle) et d'instabilité politique et sociale : deux empires (1803-1814 ; 1852-1870), trois monarchies (1815-1824 ; 1825-1830 ; 1830-1848), deux républiques (1848-1852 ; 1870), trois révolutions (1830, 1848, 1871). La bourgeoisie libérale et réformatrice prend le pouvoir tandis qu'émerge une classe ouvrière et prolétarienne plus mobile et moins conservatrice que les paysans.

Comment nos ancêtres tisserands des Mauges et du choletais vécurent-ils cette période ? Quelles étaient leur conditions de vie ? Comment se sont-ils adaptés à ces mutations de la société ?

[1] Dollé Pascal. Cholet et l'industrie toilière au début du XVIIIe siècle. In: Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest. Tome 107, numéro 2, 2000. Les activités textiles dans l'Ouest XVIe-XIXe siècles. pp. 71-85

[2] Chevalier Jean-Joseph. Les « Onze associés » de Cholet (1796-1806). Reconstructions économique et politique au lendemain de la guerre de Vendée. In: Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest. Tome 97, numéro 3, 1990. Les industries textiles dans l'ouest XVIIIe-XXe siècles. pp. 237-259/a>

 

Acte de mariage de Jacques Camille LEVÊQUE x Catherine DAMOUR

Acte de mariage de Jacques Camille LEVÊQUE et Catherine DAMOUR le 27/06/1849 à Bourgueil (37)
Acte de mariage de Jacques Camille LEVÊQUE et Catherine DAMOUR
27/06/1849 - Bourgueil (37)
L'an mil huit cent quarante neuf le vingt sept juin heure de midi
devant nous Louis Gilbert adjoint, faisant la fonction d'officier de l'état
civil de la commune de Bourgueil
Ont comparu Jacques Camile Levêque, cultivateur né à Bourgueil le
trois aout mil huit cent vingt un demeurant à Bourgueil, fil majeur de feu
Jean Levâque et de Marguerite houdin sa femme décédés à Bourgueil l'un le
dix sept février mil huit cent quarante huit et l'autre le dix huit avril mil huit cent
trente un, d'une part.
Lequel assisté de Gilbert Plussier âgé de soixante six
ans et Geaorges Ange Evalet garde champêtre âgé de cinquante trois
ans demeurant tous les deux à Bourgueil, ses amis.
Et Catherine Damour, sans profession née à Saint Nicolas le vingt un
septembre mil huit cent vingt un demeurant à Bourgueil, fille majeure de feu
Louis Damour décédé à Saint Nicolas le dix huit décembre mil huit cent
quarante un, et Anne Dezaunay sa veuve demeurant à Buton, commune
de Bourgueil, d'autre part.
Laquelle est assistée de Louis Damour cultivateur âgé de trente un
ans, son parent au deuxième degré, et Jacques Chereau cultivateur âgé de
quarante deux ans, son ami demeurant tous les deux à Bourgueil.
La mère de la future présente et consentant au mariage
Le futur nous a déclaré n'avoir ayeul paternel ni maternel ; les quatre témoins
sunommés nous ont affirm qu'ils le connaissent mais qu'ils ignorent le lieu du décès
de ses ascendants et leur derniers domicile.
Les futurs nous ont, en présence et attesté comme dit et requis de procéder à la
célébration du mariage projeté entre eux, à cet effet et avant de satisfaire à cette réquisition
le future nous a représenté copie d'un jugement constatant son acte de naissance et celle
de l'acte de décès de son père ; quand à l'acte de naissance du futur et ceux de décès
des père et mère nous nous en sommes assuré par la vérification que nous en avons faite
sur les regsitres de l'état civil de cette commune qui sont déposés aux archives de cnotre
mairie.
Nous leur avons ensuite donné lecture des actes de publications que nous en
avons faites les dimanches dix et dix sept du mois, heure de midi devant a porte
extérieure de notre mairie, copie y a été affichée le tout sans aucune opposition.
Nous leur avons également donné lecture du chapitre six du titre du mariage du
code civil sur les droits et devoirs respectifs des époux.
Jacques Camile Levêque nous a déclaré prendre pour sa légitime épouse
catherine Damour et cette dernière nous a déclaré prendre pour son légitime époux
le dit Levêque.
En conséquence nous avons déclaré, au nom de la loi, les dits Jacques Camile
Leveque et catherine Damour uni en mariage.
Et en vertu de l'article 331 du code civil ledit Jacques Camile Leveque nous
a librement et volontairement déclaré que l'enfant de sexe féminin né de la dite
catherine Damour le vingt deux octobre mil huit cent quarante huit, était de son
oeuvre, qu'il le reconnaissait est de fait le reconnait par le présent acte pour son enfant
légitime pourqu'il sonsent qu'il porte pour nom et prénom ceux de Catherine
Louise Levue et qu'il jouisse du bienfait accordé par l'article 333 du code civil.
En foi de quoi nous avons publiquement fait dressé le présent acte à la mairie de
Bourgueil le jour, mois et heure que dessus, en présence des époux, parents et témoins
majeurs sunommés qui ont, après lecture faire, déclaré ne savoir signer excepté
plussier et Evalet qui ont signé avec nous après lecture faite dont acte.

Catherine DAMOUR : acte de décès (sosa 51)

Acte de décès de Catherine DAMOUR le 21/04/1889 à Benais (37)
Acte de décès de Catherine DAMOUR
21/04/1889 - Benais (37)
L'An mil huit cent qutra-vingt neuf le vingt-un du mois d'Avril
à neuf heures du matin,
Par devant Nous, Gallebrun René Pierre, maire
Officier de l'état-civil de la commune de Benais, canton de Bourgueil
département d'Indre-et-Loire, sont comparus Chaudreau René
âgé de soixante neuf ans, profession de cultivateur
demeurant à Benais département d'Indre et Loire
qui a dit être voisin de la défunte et Chatreau Antoine
âgé de trente neuf ans, profession de cultivateur
demeurant à Benais, département d'Indre et Loire, qui a dit être
voisin de la défunte lesquels nous ont déclaré que Catherin Damour, veuve en premier
mariage de Camille Levêque, et en second de Victor Fleur, âgée de soixante-sept ans,
sans profession, épouse de René Perrochon demeurant à Benais
département d'Idre et Loire, née à St Nicolas, département
d'Indre et Loire, fille des défunts Louis Damour
profession, demeurant à
département d ; et de feue Anne Dezaunay
profession demeurant à département
d , est décédé le vingt du mois d'Avril, l'an il huit
cent quatre-vingt neuf à midi heure du .
Nous nous sommes assuré de l'exactitude de la déclaration de ces témoins, qui ont après
lecture à eux faite du présent a cte, dir ne savoir signé.

Catherine DAMOUR : acte de naissance (sosa 51)

Catherine DAMOUR est née le 21/09/1821 à Saint-Nicolas-de-Bourgueil, mais aucun acte de naissance n'a été inscrit à cette date là sur les registre de la commune. C'est sans doute à l'occasion de son mariage (le 27/06/1849 à Bourgueil) qu'elle l'a découvert puisqu'un jugement du 15/03/1849 rectifie cette omission et lui sert d'acte de naissance. Celui-ci a été retranscrit dans le registre des naissance de Saint-Nicolas-de-Bourgueil le 15/06/1849 sans qu'aucune mention marginale ne soit faite en date de sa naissance le 21/09/1821.

Ce jugement est l'occasion également d'apprendre qu'elle était extrêmement pauvre puisque on peut y lire : « Le procureur de la république agissant au nom de la fille Catherine D'Amour à cause de son état d'indigence dûement justifié ».

Acte de naissance de Catherine DAMOUR le 15/06/1849 à Saint-Nicolas-de-Bourgueil (37) Acte de naissance de Catherine DAMOUR le 15/06/1849 à Saint-Nicolas-de-Bourgueil (37) Acte de naissance de Catherine DAMOUR le 15/06/1849 à Saint-Nicolas-de-Bourgueil (37)
Acte de naissance de Catherine DAMOUR
15/06/1849 - Saint-Nicolas-de-Bourgueil (37)
L'an mil huit cent quarante neuf et le quinze juin, nous
Maire officier de l'état civil de la commune de St Nicolas
canton de Bourgeuil, département d'indre et Loire, avons
transcrit le jugement de rectification qui suit.
République Française
Au nom du peuple Français
Le tribunal civil de première instance du troisième

arrondissement communal du département d'Indre et oire séant
à Chinon a rendu le jugement suivant.
A Messieurs les présidents et juges composant le tribunal de Chinon.
Le procureur de la république agissant au nom de la fille Catherine
D'Amour à cause de son état d'indigence dûement justifié.
A l'honneur (...) que la fille catherine Damour
est née à St Nicolas de Bourgueil le vingt et un septembre,
mil huit cent vingt et un, de légitime mariage de Louis
Damour et de Anne Dézaunay, qu'elle n'a point été
inscrite sur les registresde naissance de cette années
mil huit cent vingt un, ainsi que cela résulte de
l'inspection qui en a été faite tant à la Mairie de
chinon qu'aux archives du greffe de chinon.
qu'il importe de suppléer à cette omission dans
l'intérêt de cette fille et de rectifier l'omission de l'officier de
l'état civil.
Requiert en conséquence qu'il plaise au tribunal
après enquête préalable Dire que Catherine Damour née le
vingt un septembre mil huit cent vingt un est fille de Louis
Damour et de Anne Dézaunay ;
que c'est par omission qu'elle n'a point été inscrite sur
les registres de naissance de cette commune en l'année
mil huit ent vingt un ; Dire que le jugement à intervenir
lui tiendra lieu de son acte de naissance, que le dit jugement
sera inscrit en son entier sur les registres de naissance de
l'année courante et que mention de ce jugement en sera faite
en marge du registre de naissance où l'acte aurait du être inscrit.
Au parquet de Chinon le quatorze mars mil huit cent
quarante neuf. signé N. Deschamps.
Soit fait rapport à l'audience de ce jour par nous.
Chinon le quinze mars mil huit cent quarante neuf.
Le président signé baudoin.
Vu la requette qui récède, l'ordonnance de soit fait rapport
ouï Monsieur le Président en son rapport.
Les témoins produits, qui, tous ont été entendus sépare
ment après serment par eux fait de dire vérité Monsieur
le substitut du procureur de la république dans

ses conclusions verbales.
Et, après en avoir délibéré suivant la loi.
Attendu qu'il résulte des dépositions unanimes des témoins
entendus à cette audience que Catherine Damour, fille légitime
de Louis Damour et de Catherine Dézaunay est née en la
commune de Saint Nicolas de Bourgueil le vingt un septembre mil huit cent
vigt un que cependant l'officier de l'état civil de la dite commune
n'a pas dressé acte de cette naissance.
Attendu qu'il importe à la fille Damour que cette omission
soit réparée
Vu les certificats d'indigence produits par la fille Damour.
le tribunal faisant droit et jugeant en premier ressort dit que
cette fille Catherine Damour est fille légitime de Louis Damour
et de Anne dézaunay est née en la commune de St Nicolas
de bourgueil le vingt un septembre mil huit cent vingt un et que
cest par oubli qu'il n'a pas été dressé acte de naissance;
ordonne en conséquence que le présent jugement tiendra lieu d'acte
de naissance à la dite Catherine Damour ; qu'à cet effet, il sera
transcrit en entier sur les registres courants servant à constater
les actes de naissance dans le commune de St Nicolas de Bourgueil
et que mention d'icelui sera faite sur les registres de l'état civile de
la dite commune à la marge et à la date la plus approchée
de celle où aurait dû être inscrit le dit acte par les détenteurs
respectifs des dits registres, ce qui sera exécuté suivant la loi.
Fait et jugé par le tribunal civil de chinon en audiance
publique où siégeait Messieurs Jean Baudoin Président,
Magloire (...) De Sazilly et hyacinthe de De Bais Boissel, juges
assistés de François Jules Desbordes commis greffier , En présence
de Monsieur Deschamps substitut du procureur de la
république.
Le quinze mars mil huit cent quarante neuf.
En conséquence la république mande et ordonne à tous
huissiers sur ce requis de mettre le présent jugement à exécution
aux procureurs généraux et aux procureurs de la république
près les tribunaux de première instance d'y tenir la main à
tous commandants et officiers de la force publique d'y prêter
main forte lorsqu'ils en seront légalement requit.

En foi de quoi le présent jugement a été signé sur la feuille
d'audience par le président et le commis greffier.
ainsi signé Baudoin et J Desbordes.
Enregistré gratis à chinon le quatre avril mil huit cent
quarante neuf folio cent soixante deux, case trois signé
Monton.
Font expédition le greffier
signé Le Baud.
A côté est écrit enregistré gratis à chinon le douze juin
1849 folio 47 case 1ère
Enregistré par nous Maire officier de l'état civil
de la commune de St Nicolas soussigné, les jour mois
et an que dessus.

Jacques Camille LEVÊQUE : acte de décès (sosa 50)

Acte de décès de Jacques Camille LEVÊQUE le 23/12/1865 à Bourgueil (37)
Acte de décès de Jacques Camille LEVÊQUE
23/12/1865 - Bourgueil (37)
L'an mil huit cent soixante cinq, le vingt trois décembre deux heures du soir
Devant nous Eugène Georges Dion adjoint faisant les fonctions d'officier d'état
civil de la commune de Bourgueil par délégation
Ont comparu les sieurs Louis Joseph Belugon retraité agé de
cinquante huit ans et Georges Ange Evalet garde champêtre agé de soixante
dix ans non parents du décédé, témoinsmajeurs demeurant à Bourgueil, lequels
nous ont déclaré que Lévêque Jacques camille cultivateur âgé de quarante quatre
ans né à Bourgueil, y demeurant, fils de feu Jean lévêque et de feue
Marguerite Houdin, époux de Damour Catherine est décédé ce
jour à dix heures du matin à l'hospice de cette ville ainsi que nous
nous en sommes assurés et les dits témoins ont signé avec nous après lecture faite
Dont acte.

Jacques Camille LEVÊQUE : acte de naissance (sosa 50)

Acte de naissance de Jacques Camille LEVÊQUE le 04/08/1821 à Bourgueil (37)
Acte de naissance de Jacques Camille LEVÊQUE
04/08/1821 - Bourgueil (37)
L'an mil huit cent vingt un le quatre aout à quatre
heures du soir, pardevant nous adam Urbain Tallonneau
maire et officier de l'état civil de la ville et commune de
Bourgueil, Chef lieu de Canton, arrondissement de Chinon, Dépt.
d'indre et loire, est comparu jean Levesque cultivateur à
la lande de Bourgueil, lequel nous a présenté un enfant du
sexe masculin né du trois de ce mois à cinq heures du soir
de lui déclarant et de margueritte Oudin sa femme
légitime, auquel enfant il a déclaré vouloir donner les prénoms
de Jacques Camille laquelle préentation et déclaration
nous a été faite en présence du Sieur alexis Guitton cordonnier
agé de soixante six ans et de jean Michel Perruquier agé
de trente trois ans, Demts. à Bourgeuil, lesquels ont signé avec
nous et le déclarant a dit ne le savoir, après que lecture du présent
leur a été donnée, dont acte.

Mes grands-parents, hussards noirs de la République

Mes quatre grands-parents étaient dans l’éducation nationale : un instituteur (Eugène JOURAND), deux institutrices (Odette MAY et Simone RENARD) et un professeur de sport puis inspecteur académique (Robert MAUPETIT). Trois ont fait une École Normale :

  • Eugène JOURAND, l’E.N. de Savenay promo 1930 / 1933

  • Robert MAUPETIT, l’E.N. de Rouen promo 1930 / 1933

  • Simone RENARD, l’E.N. de Rouen promo 1933 / 1936

Seule ma grand-mère Odette MAY n’est pas passée par l’E.N., mais est devenue institutrice après l’obtention d’un diplôme supérieur des écoles supérieures de commerce.

Née de la révolution suite à l'abolition des congrégations religieuses qui se chargeaient de l'éducation des pauvres[1], l'École Normale devait former des instituteurs selon une norme nationale pour offrir à tous leur futurs élèves la même éducation et la même chance de réussir sur tout le territoire français [2]. Les premières écoles créées (Strasbourg et Paris en 1794) furent des échecs car l'enseignement étaient trop scientifique par rapport au niveau des élèves-maîtres [1]. Suite à la multiplication des ouverture d'E.N. qui dispensaient un enseignement différent d'une école à l'autre, la loi GUIZOT de 1833 centralisera leur organisation et déterlinera les matières à enseigner. Elle tente également d'oblige chaque département à se doter d’une École Normale de garçons. Aucune obligation n’est faite quant à l’ouverture d’une École Normale de filles et il s’en ouvrira malgré tout à partir de 1838. C'est avec les lois scolaires de Jules FERRY en 1879 que cette obligation sera faite. Sous l'influence de ces Républicains, les Écoles Normales deviennent une véritable institution laïque, les signes religieux en sont bannis et les élèves sont formés à leur unique mission : instruire la population française. A partir de 1905 et de la loi de séparation des Églises et de l’État, les instituteurs et institutrices deviendront ces véritables hussards noirs de la République.

École Normale d'instituteurs de Rouen vers 1910
École Normale d'institutrices de Rouen vers 1910
 

Les élèves souhaitant entrer à l’Ecole normale devaient [1] :

  • Avoir entre 16 et 18 ans le jour de la rentrée qui le 1 er octobre de chaque année.
  • Avoir le brevet élémentaire.
  • S’engager à servir l’Instruction publique pendant dix ans.
  • Fournir un certificat médical attestant qu’il ne souffre d’aucune contre-indication contre l’exercice du métier d’instituteur.
  • Réussir le concours d’admission qu’ils ne peuvent passer que deux fois.

Le concours d'entrée comportait à l'écrit des épreuves de dictée, style, écriture, calcul et à l'oral de travaux manuels, histoire et géographie, lecture et arithmétique, le tout couplé avec des notions de morale [2].

Concernant l'E.N. de Savenay, nous avons la chance d'avoir un témoignage de Pierre MAHÉ, camarade de promo d'Eugène (dont le prénom usuel était son deuxième prénom, Norbert) [3] : au concours d'entrée à Savenay, il y avait une centaine de candidats pour 27 places et les candidats étaient quasiment tous d'origine modeste (fils de cordonnier, menuisier, tailleur, etc.) 12 (dont Eugène) des 27 admis provenaient de l'école primaire supérieure de la rue de Bel-Air à Nantes !

Extraits du journal Ouest-Éclair des 27/07/1930 et 07/08/1930

Un trousseau contrôlé le jour de leur arrivée est demandé aux candidats reçus [2]. Il est constitué de vêtements génralement sombres, mais aussi de draps, couvertures, savons, produits de nettoyage et d'hygiène car les étudiants vont vivre en internat pendant 3 ans. Les élèves-maîtres n'nt pas une vie facile : la discipline est stricte, les horaires chargées et une nourriture chiche [2]. Pour Pierre Mahé, « au point de vue sportif, c'était formidable. On avait des terrains de tennis (on nous fournissait les raquettes et les balles), de foot, de basket, une salle de gymnastique avec de nombreux agrès. » [3] Côté sorties, les normaliens de Savenay allaient « chez la "mère casse-pipe", pour faire un billard, ou chez la mère Boucaud, pour "taper" une belotte. » [3]

Eugène Norbert Alexis JOURAND à l'École Normale de Savenay
(au centre en imperméable blanc et noeud papillon)

Mais tous n'ont pas un si bon souvenir ! Yves Cosson (1919-2012) se sent « enfermé, bouclé dans un superbe établissement, genre grande résidence en pleine campagne » pour trois ans, de 1935 à 1938, « d’internat rigoureux ». « J’ai détesté cet enfermement », même si « entre nous régnait une sorte d’esprit de famille dans une réelle complicité de potaches prolongés, car nous avions tous de seize à dix-neuf, vingt ans ». Et que des « profs de grande qualité nous faisaient aimer leur enseignement ». Pierre Mahé le confirme aussi : « à l’École Normale – l’E.N. comme on disait – on nous a appris à faire correctement et consciencieusement le difficile métier d’instituteur. On nous inculquait l’esprit laïque légèrement teinté, dans nos régions de l’ouest, d’anticléricalisme ». [4]

 
École Normale de Savenay
En 1868, Savenay perd son statut de sous-préfecture au profit de Saint-Nazaire. Elle est cependant choisie pour l’implantation, en 1872, de la nouvelle Ecole Normale d’Instituteurs. Les locaux seront inaugurés en 1912. Elle est occupée durant la première guerre mondiale et devient, en 1917, un hôpital américain très important. Puis, durant la seconde guerre mondiale, elle est investie par l’armée allemande. Après la guerre, elle redevient une école normale jusqu’au début des années 1980. Aujourd’hui, elle accueille un lycée dont l’entrée principale conserve le fronton de l’ancienne école normale. [5]

Au terme de ces trois années, l'élève passait un BS (Brevet Supérieur), équivalent au bac, en deux parties, une à 18 ans, la seconde à 19 et était titularisé pour devenir instituteur ou institutrice. Eugène est nommé en juillet 1935 (après son service militaire) à Saint-Malo-de-Guersac, directeur, comme l'indique cet extrait de L'Ouest-Éclair du 30/07/1935. On y apprend également que sa femme Odette, de Saint-Herblon y est nommée adjointe, avec le statut de stagiaire, n'ayant pas fait l'E.N. !

Extrait du journal L'Ouest-Éclair du 30/07/1935

[1] Laure Sapin. L’École normale de Douai durant l’entre-deux-guerres. Education. 2012. dumas-00755047
[2] La Revue Archives & Culture, n°21 mars-avril 2016
[3] Pierre Mahé. Mémoires de liberté : Raconte Pierre. A.R.E.M.O.R.S. 1994
[4] Jeunes communistes à l’École normale de Savenay dans les années 1930
[5] https://www.enpaysdelaloire.com/visites/autres-monuments-et-patrimoines/ancienne-ecole-normale

 

Acte de mariage d'Etienne MAUPETIT x Louise ROBIN

Acte de mariage d'Etienne MAUPETIT et Louise ROBIN le 03/04/1848 à Continvoir (37)
Acte de mariage d'Etienne MAUPETIT et Louise ROBIN
03/04/1848 - Continvoir (37)
L'an mil huit cent quarante huit le trois du mois d'avril
à onze heures du matin, devant nous Louis Mathias Paps,
maire officier de l'Etat civil de la commune de Continvoir,
sont comparus publiquement, en la maison commune
le citoyen Etienne Maupetit, cultivateur, âgé de vingt
deux ans, un mois et sept jours, né dans la commune de
Bourgueil le vingt-sept février mil huit cent vingt six,
fils majeur et légitime de Etienne Maupetit, aussi cultivateur,
et de Marie Baudry, d'une part, et Louise Robin, gagiste
âgée de vingt-sept ans, un mois et huit jours, née dans
cette commune le vingt-six février mil huit cent vingt-un,
fille majeure et légitime de fey André Robin de son vivant
journalier et de Marie Sevault d'autre part, tous
domiciliés de cette commune ; lesquels étaient assistés
des citoyens Jacques Boyer, âgé de cinquante-un ans
demeurant commune des Essarts oncle du futur, de
Jacques Mesehine, âgé de quarante sept ans demeurant
commune de Bourgueil, cousin du futur, de Charles

Brangé, âgé de vingt-sept ans demeurant à contivoir
tous trois cultivateur et de Jacques Sevault, garde
particulier, âgé de quarante huit ans, demeurant commune
de Benais oncle de la future, les dits futurs nous ont
représentés leurs actes de naissance en présence des père
et mère du futur, de la mère de la future présents et
consentants au dit mariage, l'acte de décès de André
Robin décédé à continvoir le vingt quatre décembre mil
huit cent quarante ; les actes de publications du mariage
qu'ils veulent contracter ; faites publiquement à Continvoir
les dimanches douze et dix mars dernier sans opposition
après qu'il a été donné lecture aux parties contractantes,
assistés comme dessus, de toutes les pièces sus-énoncées, toutes
les dites pièces en bonne forme dument signées et paraphées
au désir de la loi, ainsi que du chapitre six au titre du
mariage du code civil, sur les droits et devoir respectifs
des épous, le citoyen Etienne Maupetit a déclaré prendre
pour épouse la citoyenne Louise Robin, et la dite Louise
Robin prendre pour époux le dit Etienne Maupetit. En
conséquence nous avons déclaré au nom de la loi et de la
République française que les dits Etienne Maupetit et Louise
Robin sont unis en mariage et ont les conjoints et les
témoins précités, déclarés ne savoir signer le présent
acte de ce requis.

Louise ROBIN : acte de décès (sosa 49)

Acte de décès de Louise ROBIN le 10/01/1888 à Continvoir (37)
Acte de décès de Louise ROBIN
10/01/1888 - Continvoir (37)
L'an mil huit cent quatre-vingt-huit le dix du mois de janvier
à neuf heures du matin
Par devant Nous, Jude Jusseaume, maire
Officier de l'état-civil de la commune de Continvoir, canton de Langeais
département d'Indre-et-Loire, sont comparus Tessier Etienne
âgé de cinquante-huit ans, profession de marchand
demeurant Continvoir département d'Indre-et-Loire
qui a dit être ami de la défunte et Hamelin Hilaire
âgé de cinquante-deux ans, profession de boulanger
demeurant Continvoir, département d'Indre-et-Loire, qui a dit être
ami de la défunte, lesquels nous ont déclaré que Robin Louise veuve de
Etienne Maupetit et épouse de Boilève François, âgé de soixante-six ans,
profession de cultivatrice demeurant à Continvoir
département d'Indre-et-Loire, née à Continvoir, département
d'Indre-et-Loire, fille légitime des défunts Robin André
et Sevault Marie
est décédée le neuf du mois de janvier, l'an mil huit
cent quatre-vingt-huit à neuf heures du soir.
Nous nous sommes assuré de l'exactitude de la déclaration de ces témoins, qui ont, après
lecture à eux faite du présent acte, signé avec nous. Onez mots rayés nuls approuvés.

Louise ROBIN : acte de naissance (sosa 49)

Acte de naissance de Louise ROBIN le 21/02/1821 à Continvoir (37)
Acte de naissance de Louise ROBIN
21/02/1821 - Continvoir (37)
L'an mil huit cent vingt un le vingt deux du mois
de février onze heures du matin par devant nous Louis
officier maire officier de l'état civil de la commune de
Continvoir canton de Langeais département d'indre et loire
est comparu andré robin journalier agé de quarante ans
demeurant à la merurie en cette commune leque nous a présenté
un enfant du sexe féminin né le vingt un du mois de
février mil huit cent vingt un à onze heures du matin de
lui déclarant et de marie sevautte son épouse et auquel
il à déclaré vouloir donner le prénom de Louis les dites
déclaration et présentation ont faites en présence de louis
sanson cultivateur âgé de quarante neuf ans et d'étienne (...)
journalier âgé de vingt sept an domiciliés de cette commune
et ont les père et témoins déclaré ne savoir signé le
présent acte de naissance après que lecture leur a été faite.

Etienne MAUPETIT : acte de décès (sosa 48)

Acte de décès d'Etienne MAUPETIT le 30/04/1882 à Continvoir (37)
Acte de décès d'Etienne MAUPETIT
30/04/1882 - Continvoir (37)
L'an mil huit cent quatre-vingt-deux, le trente du mois d'avril
à huit heures du matin
Par devant Nous, Jude Jusseaume, maire,
Officier de l'état-civil de la commune de Continvoir, canton de Langeais
département d'Indre-et-Loire, sont comparus Locher Pierre
âgé de cinquante ans, profession d'aubergiste, demeurant
à Continvoir département d'Indre et Loire, qui a dit être
ami du défunt, et Boutard Emmanuel âgé de trente-un ans,
profession d'instituteur, demeurant à Continvoir département
d'Indre-et-Loire, qui a dit être ami du défunt, lesquels nous ont déclaré que
Maupetit Etienne âgé de cinquante-six ans,
profession de cultivateur demeurant à Continvoir
département d'Indre-et-Loire, né à Bourgueil, département
d'Indre-et-Loire, fils légitime des défunts Maupetit Etienne
et de Marie Baudry,
époux de Robin Louise survivante
cultivatrice à Continvoir est décédé le vingt-neuf du mois d'avril l'an mil huit
cent quatre-vingt-deux, à dix heures du soir.
Nous nous sommes assuré de l'exactitude de la déclaration de ces témoins, qui ont,
après lecture à eux faite du présent acte, signé avec nous. Dix mots et deux lettre rayés nuls et approuvés.

Etienne MAUPETIT : acte de naissance (sosa 48)

Acte de naissance d'Etienne MAUPETIT le 27/02/1826 à Bourgueil (37)
Acte de naissance d'Etienne MAUPETIT
27/02/1826 - Bourgueil (37)
L'an Mil huit cent vingt six sept février quatre heures du soir.
Devant nous maire et officier de l'état civil de la commune de Bourgueil
Est comparu le sieur Etienne Maupetit, cultivateur, âgé de vingt cinq
ans, demeurant à marcé de cette commune, père de l'enfant, lequel nous
a présenté Etienne, enfant du sexe masculin, de lui déclarant et de Marie
Boudry, sa légitime épouse, né de ce jour deux heures du matin en son
domicile au dit marcé.
Les dites déclaration et présentation nous ont été faites en présence des sieurs
Jacques Méchine, cultivateur, garçon majeur âgé de vingt quatre ans, demeurant
aux [...] de cette dite commune, parain de l'enfant, et de Jean Michel,
perruquier, âgé de trente neuf ans, demeurans en cette ville, qui ont après

lecture faite du présent acte, signé avec nous, tous les 4
dits Maupetit et Méchine, qui nous ont déclaré ne
savoir signer dumant interpellés..

Acte de mariage de Pierre BRANGER x Marie TALBOT

Acte de mariage de Pierre BRANGER et Marie TALBOT le 30/01/1837 à La Chaussaire (49)
Acte de mariage de Pierre BRANGER et Marie TALBOT
30/01/1837 - La Chaussaire (49)
Aujourd'hui trente janvier Mil huit cent trente sept, a
Neuf heures du matin par devant nous Maire officier public de l'état
Civil de la commune de la Chaussaire, canton de Montrevault,
Arrondissement de Beaupréau, département de maine et loire, se
sont présentés pierre Branger, Cordonier, né à la Regripiere Commune
De vallet, département de la loire inférieure, le deux juillet mil huit
Cent quatorze, et demeurant dans ce bourg, fils de jean Branger, Cordonier
Et de madeleine harmouet présents et consentant au dit mariage, d'une part.
Et marie talbot, lingère, née en ce bourg, le neuf février
Mil huit quatorze, fille de nicolas louis talbot, laboureur, présent
et consentant au dit mariage, et de feue perrine Merleau décédé en
Cette commune, le seize janvier Mil huit mil huit cent trente cinq
Comme le représente son acte de décès, domiciliée dans le bourg d'autre
part. Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration de leur
Mariage, après leur avoir donné lecture des pièces sus-mentionnées
Et des actes de publications faites en cette commune les dimanches
premier et huit janvier dernier, sur lesquelles il n'est pas
intervenue d'opposition au présent mariage, et du chapitre six
du titre du mariage, nous leur avons demandée séparément à chacun
S'ils voulaient se prendre [...] pour mari et pour femme tous
les deux nous ayant répondu affirmativement, et nous leur avons
Déclaré au nom de la loi qu'ils étaient unis par le mariage,
nous avons rédigé acte, le tout en présence de pierre jouy, [...]
Agé de vingt six ans demeurant Cimmune de vallet, département de la
loire inférieure, et de René Bouin, Boulanger, âgé de vingt trois
ans, et de julien Mary, tisserand, âgé de vingt trois ans, et de
pierre Chauviré, tisserand, âgé de vingt quatre ans, tous les trois
Demeurant dans ce Bourg, Les témoins, et les époux ont déclaré
savoir signer, après que lecture du présent acte leur en a
été faite.

Marie TALBOT : acte de décès (sosa 47)

Acte de décès de Marie TALBOT le 10/01/1877 à La Chassaire (49)
Acte de décès de Marie TALBOT
10/01/1877 - La Chassaire (49)
L'an mil huit cent soixante sept, le dix janvier, à cinq heures du soir, devant nous, François
Orrial, Maire et Officier de l'état civil de la commune de la Chaussaire, canton de Montrevault
arrondissement de Cholet, Maine-et-Loire, à la mairie de cette commune ont comparu les sieurs
1° Orthion Jean, âgé de trente-sept ans, cultivateur et 2° Poitevin Jacques-Armand, âgé de vingt
sept ans, Instituteur ; tous les deux demeurant au bourg de cette commune et non parent de la
décédée ci-après dénommée. Lesquels nous ont déclaré que Talbot Marie, âgée de soixante-deux
ans, ménagère, demeurant au bourg de cette commune, y étant née, épouse de Pierre Branger
fille des défunts Talbot Nicolas Louis et Merleau Perrine, est décédée aujourd'hui, à midi
en son dit domicile. Après nous être assuré du décès, nous avons rédigé le présent acte que nous
avons signé avec le second témoin, le sieur Orthion ayant déclaré ne savoir le faire, après
lecture faite.

Marie TALBOT : acte de naissance (sosa 47)

Acte de naissance de Marie TALBOT le 19/02/1814 à La Chassaire (49)
Acte de naissance de Marie TALBOT
19/02/1814 - La Chassaire (49)
aujourd'hui dix neuf février mil huit cent quatorze a dix heures du matin
par devant nous pierre le chevalier, maire et officier public de l'état civil de la commune de la chaussaire
est comparu louis talbot, aubergiste, lequel m'a présente un enfant de sexe feminin fille de lui
comparant et de perrine merleaud son epouse, née hier dans ce bourg, a onze heures du soir,
à laquelle il a déclaré vouloir donner le prénom de marie.
les dites présentation et déclaration faites en présence 1° de jean cheneau meunier agé de
trente huit ans onlce par sa femme de l'enfant, demeurant commune du puiset doér
2° par rené robet, tailleur, âgé de trente ans demeurant au bourg de la chaussaire
le père a signé avec nous, les témoins ont déclaré ne savoir signer de ce requis après
lecture faite les jour mois et an que dessus.

Pierre BRANGER : acte de décès (sosa 46)

Acte de décès de Pierre BRANGER le 07/11/1884 à La Chaussaire (49)
Acte de décès de Pierre BRANGER
07/11/1884 - La Chaussaire (49)
L'an mil huit cent quatre-vingt-quatre, le sept novembre, à cinq heures du
soir, devant Nous, Auguste Réthoré, Maire et Officier de l'état civil de la
commune de La Chaussaire, canton de Montrevault, arrondissement de
Cholet, département de Maine-et-Loire, à la mairie de cette commune, ont
comparu les sieurs : 1° Guiet Jean Félic, âgé de trente-huit ans, tisserand
gendre du défunt ci-après dénommé, et 2° Papin Charles, âgé de
cinquante-six ans, meunier, non parent du dit décédé. Lesquels
nous ont déclaré que le sieur Branger Pierre, âgé de soixante-dix ans,
cordonnier, demeurant au bourg de cette commune, né en celle de vallet
'Loire-Inférieure) veuf de Talbot Marie, décédée en cette commune,
fils de feu Branger Jean et de feue Armouet Madeleine est décédé
aujourd'hui, à une heure du soir, en son dit domicile. Après nous être
assuré du décès, nous avons rédigé le présent acte, que nous avons signé
après lecture faite, avec les deux comparants.

Pierre BRANGER : acte de naissance (sosa 46)

Acte de naissance de Pierre BRANGER le 01/07/1814 à Vallet (44)
Acte de naissance de Pierre BRANGER
01/07/1814 - Vallet (44)
L'an mil huit cent quatorze le deuxieme jour du mois de juillet
à quatre heures du soir par devant nous adjoint et délégué de
Monsieur le maire de Vallet département de loire inférieure
faisant les fonctions d'officier public de l'état civil à comparu
Jean Branger cordonier demeurant à la Regrippière en cette
commune lequel nous a presenté un enfant du sexe masculin
auquel il a donné le prenom de pierre né hier à six heures du matin
à son domicile de lui déclarant et de magdelaine harmouet son
épouse La declaratuon et presentaton faite en presence de Louis
Branger grand oncle de l'enfant âgé de cainquante ans et de
pierre Branger oncle de l'enfant âgé de vingt cinq ans D'après
lecture faite aux comparans ont délaré ne savoire signer.

Acte de mariage de Jacques BOURGET x Anne ESSEUL

Acte de mariage de Jacques BOURGET et Anne ESSEUL le 17/05/1836 à Gesté (49)
Acte de mariage de Jacques BOURGET et Anne ESSEUL
17/05/1836 - Gesté (49)
Le Dix sept du mois de Mai mil huit cent trente six à neuf heures du matin
Pardevant nous soussigné adjoint au maire de la commune de gesté, Canton et
Arrondissement de Beaupréau département de Maine et Loire auquel le dit
maire a délégié les fonctions d'officier de l'état civil de la dite commune
sont comparus jecques Bourget tisserand demeurant à Gesté âgé d'environ
trente sept ans et demie né à la Regripière commune de Vallet le dix
décembre mil sept cent quatre vingt dix huit veuf de Mathurine Brouard
décédée à Gesté le quatre janvier mil huit cent trente six fils de feue
jeanne Bourget décédée à la Regripière, commune de Vallet le dix sept
Avril mil huit cent trente trois et depère inconnu d'une part.
Et Anne Esseul domestique née et demeurant à Gesté agée de trente
ans née le troie avril mil huit cent six fille de Christophe Jean
Esseul Meunier et d'Anne Marie Fonteneau demeurant au moulin
des Ardenned en cette communeprésent et consentant au dit mariage
d'autre part. Lesquels nous ont requi de procéder à la célébration
du mariage projeté entre eux dont les publications ont été faites
en cette commune les dimanche vingt quatre avril dernier et premier
de ce mois sans qu'aucune opposition au dit mariage ne nous soit

parevnue faisant droit à leur réquisition après avoir donné lecture de
toutes les pièces sus mentionnées et du chapitre six du titre deux
code civil intitulé du mariage avons demandé au futur époux et à la
future épouse s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme
chacun d'eux ayant répondu séparement et affirmativement
déclarons au nom de la loi que Jacques Bourget et Anne Esseul
sont unis par le mariage de quoi nous avons dressé acte en
présence de Monsieur Pierre-Jules Siméon Massicot propriétaire
demeurant à Nantes âgé de vingt sept ans, Joseph
Chaussière tisserand agé de trente sept ans, les deux amis
de l'époux, Jean Esseul meunier agé de trent quatre ans
frès de l'épouse et de Pierre  Lamprière tisserand agé de
trente trois ans ami de l'épouse les trois dernier témoins
demeurant en cette commune lesquels ont après avoir entendu
lecture du présent acte ainsi que les partie contractantes
déclaré ne savoir signer sauf l'époux et les témoins
Massicot et Lamprière qui ont signé avec nous.

Anne ESSEUL : acte de décès (sosa 45)

Acte de décès de Anne ESSEUL le 06/11/1898 à Gesté (49)
Acte de décès de Anne ESSEUL
06/11/1898 - Gesté (49)
Le sept novembre mil huit cent quatre vingt dix-huit, à deux heures du soir
heure légale, par devant nous Honoré Chiron, adjoint au maire de la commu
ne de Gesté canton de Beaupréau, arrondissement de Cholet, département

de Maine-et-Loire, remplissant les fonction d'officier de l'état civil,
par délégation de Monsieur le Maire, à la mairie de cette commune ont com
paru : Benjamin Bourget, âgé de soixante ans et Elie Bourget, âgé de
cinquante deux ans, tous tisserands, fils de la décédée demeurant en cette
commune, lesquels nous ont déclaré qu'hier à quatre heures du soir est décédée
dans son domicile en ce bourg la nommée Anne Esseul, sans profession née en
cette commune, âgée de quatre vingt douze ans, fille de feus Christophe Jean
Esseul et Anne Marie Fonteneau veuve de Jacques Bourget. Après
nous être assuré du décès nous avons rédigé le present acte que les comparants
ont signé avec nous après lecture faite.

Deux mot rayés nuls

Anne ESSEUL : acte de naissance (sosa 45)

Acte de naissance de Anne ESSEUL le 03/04/1806 à Gesté (49)
Acte de naissance de Anne ESSEUL
03/04/1806 - Gesté (49)
Le neufième jour du mois de septembre mil huit cent six, a trois heures après
midi, par devant nous adjoint du maire, officier de l'Etat Civil de la commune de gesté
Canton de Beaupréau département de maine et loire, est comparu jean Esseul meunier
âgé de trente cinq ans domicilié de cette communes, lequel nous a présenté un enfant du
sexe féminin née le trois avril dernier a sept heures du matin de lui déclarant
et d'anne marie fonteneau son épouse, et auquel il a déclaré vouloir donner le
prénom d'anne ; les dites déclaration et présentations faites en présence de jean
tilleau marchand Bouché âgé de vingt quatre ans ami, et de pierre Esseul
meunier âgé de trente trois ans oncle du côté paternel de l'enfant tous
domiciliée de cette commune ; et ont les père et témoins déclaré deceenqui
ne savoir signé avec nous le présent acte de naissance, après qu'il
leur en a été fait lecture [...] les sousignés.
un mot interligne approuvé.

Acte de naissance en date du 09/09/1806 pour déclarer une naissance du 03/04/1806 !

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