Acte de décès de Victoire BOURREAU
13/07/1888 - Couesmes (37)
L'An mil huit cent quatre-vingt-huit le treize du mois de juillet
à cinq heures du soir
Par devant Nous, François Moisant, maire
Officier de l'état-civil de la commune de Couesmes, canton de Chateau la Vallière
département d'Indre-et-Loire, sont comparus Guignard Joseph
âgé de quarante-trois ans, profession d'aubergiste
demeurant à Couesmes département d'Indre-et-Loire
qui a dit être cousinde la défunt et Ragot Joseph
âgé de quarante-trois ans, profession de maître maçon
demeurant à Couesmes, départeemnt d'Indre-et-Loire, qui a dit être
voisin de la défunte lesquels nous ont déclaré que Bourreau Victoire veuve
en second mariage de Godard François, âgée de soixante-seize ans,
sans profession demeurant à Couesmes
département d'Indre-et-Loire, née à Vaas, département
de la Sarthe, fille légitime de feu Bourreau Alexandre
profession de cultivateur, demeurant Vaas
département de la Sarthe, et de feue Guignard Marie
sans profession demaurant à Vaas département
de la Sarthe, est décédée le treize du mois de juillet, l'an mil huit
cent quarte-vingt huit à onze heures du matin.
Nous nous sommes assuré de l'exactitude de al déclaration de ces témoins, qui ont, après
lecture à eux faite du présent acte, signé avec nous.
Acte de mariage de François Urbain GODARD et Victoire BARREAU
26/07/1837 - Château-la-Vallière (37)
Aujourd'hui vingt six juillet
mil huit cent trente sept, dix heures du matin
Devant nous Victor Chenay, maire de la ville de Chateau
la Vallière, faisant les fonctions d'officier public de l'état
civil, soussigné. Sont comparus françois Urbain
Godard, journalier, âgé de vingt neuf ans deux
mois, domicilié en cette ville, né à Saint Germain d'arcé
(Sarthe) le trente mars mil huit cent huit suivant
son acte de naissance représenté, fils de feu françois
Godard, en son vivant journalier, décédé en cette commune,
le quatorze avril mil huit cent vingt sept, comme il résulte
de son acte de décès représenté, et de feue françoise Milon,
aussi décédée en cette ville comme il est constaté par
son acte de décès représenté, veuf de Madeleine
Doris, décédée en cette ville le douze septembre
mil huit cent trente six suivant son acte de décès
représenté, d'une part Et Victoire Bourreau, sans
prefession, née à vaas (Sarthe) le vingt neuf janvier
mil huit cent treize, suivant son acte de naissance
représenté, âgée de vingt quatre ans, fille de feu
alexandre Bourreau, décédé dite commune de Vaas
le deux janvier mil huit cent trente, suivant son
acte de décès représenté, et dame Marie Guignard
sa veuve+, domicilée la future en cette ville et Marie
Guignard sa mère en la commune de Couesmes
d'autre part. Lesquels, en présence et du consentement
de la mère de la future, nous ont requis de procéder
à la célébration du mariage projetté entre eux et dont
les publications ont été faites en cette ville et dans
la commune de Couesmes les dimanches seize et vingt
trois de ce mois suivant le certificat de monsieur
le maire de Couesmes à la date de ce jour, et les affiches
placardées aux portes des deux dites mairies
le tous que la loi prévoit ; aucune opposition ne nous
ayant été signifiée, faisant droit à leur réquisition
après avoir donné lecture aux dites parties de toutes
les pièces sus-mentionnées, lesquelles pièces dumant
en forme sont demeurées jointes au présent acte ;
après aussi avoir donné lecture aux dites
parties du chapitre six du code civil intitulé
du mariage, sur les droits et les devoirs respectifs
des époux, avons demandé au futur époux
et à la future épouse s'ils veulent se prendre
pour mari et pour femme, chacun d'eux
ayant répondu séparément et affirmativement
Déclarons au nom de la loi que françois Urbain
Godard et Victoire Bourreau sont unis par
le mariage, de tout quoi nous avons dressé
le pr"sent acte en présence des sieurs Jean
Godard, journalier, âgé de vingt cinq ans
six mois, demeurant en cette ville, frère
de l'époux, Godard Joseph, âgé de vingt
trois ans, domestique, demeurant à Villiers
au Boin, aussi frère de l'époux, Prou Jacques
meunier, âgé de vingt six ans,
demeurant à fouray, ami des époux, Pierre
Poitrineau, cordonnier, âgé de trente un
ans, domicilié en cette ville, cousin de l'époux
à cause de sa premère épouse, le sieur
poitrineau et la mère de l'épouse ont signé
avec nous, quant aux trois autres témoins
et aux époux, ils ont déclaré ne le savoir
de ce enquis après lesture du
présent acte.
+ veuve de Louis méchez
décédé à Couesmes
le vingt six
septembre mil
huit cent trente
cinq suivant son
acte de décès représenté.
Acte de décès de François Urbain GODARD
05/08/1872 Couesmes (37)
L'an mil huit cent soixante douze le cinq
août à six heures du soir par devant nous
Jacques Henri Bidaine maire et officier public
de l'état civil de la commune de Couesmes
sont comparus à la maison commune les sieurs
Laleu François âgé de quarante deux ans et
Aveline Urbain âgé de trente huit ans Journaliers
tous les deux demeurants au hameau de lepinière
en cette commune voisins non parents du décédé
ci après nommé lesquels nous ont déclarés
que François Urbain Godard, cultivateur
demeurant au dit hameau de lepinière âgé
de soixante quatre ans né commune de Saint
Germain d'Arcé (sarthe) le trente mars mil
huit cent huit fils de feu François Godard
et de feue Françoise Milon cultivateur décédés
ville deChateau la Vallière veuf en premier
mariage de feue Madelaine Doris décdée
ditte ville de Chateau la Vallière époux
de Victoire Boureau cultivatrice demeurante
au dit hameau de lépinière en cette commun
est décdé dans sont dit domicile le Jourd'huit
à deux heures du soir ce dont nous nous sommes
assuré n foi de quoi nous avons rédiger le présent
acte en résence des témoins déclarant qui ont
déclarés ne savoir signer après lecture faite
Acte de naissance de François Urbain GODARD
30/03/1808 - Saint-Germain-d'Arcé (72)
Du trentième jour du mois de mars
L'an mil huit cent huit sur les quatres heures du soir
Acte de naissance de François Urbain
né en la commune de St Germain d'arcé ce jour
à onze heure du matin fils de François
godard cultuvateur et de Françoise
millon se femme légitime.
Sur la présentation qui nous en a été faite par ledit
francçois godard, profession de cultivateur
demeurant à la prezais audit Saint germain
Le sexe de l'Enfant a été reconnu être un garçon
Premier témoin le (...) urbain godard âgé de trente six ans,
profession de (...) demeurant à Chateau la valliere
Second témoin le (...) mathieu menant âgé de trente huit ans
profession de cabaretier demeurant àudit St germain
Dressé par nous adjoint soussigné pour absence de m le Maire de la
Commune de St germain d'arcé Arrondissement de la
Fléche, Département de la Sarthe, faisant les fonctions d'Officier
public de l'Etat civil soussigné, et ont les Comparants, après
lecture du présent, signés, sauf ledit urbain godard qui a déclaré
ne le savoir
Dans les Mauges et le choletais, nos ancêtres tisserands exercçaient leur métier dans la cave, semi-enterrée de leur maison. Obtenant ainsi une température et une hygrométrie relativement constantes, le fil à tisser était moins cassant et par conséquent le travail moins souvent interrompu et le rendement meilleur. Mais le peu d'aération et de lumière (un ou deux soupiraux) ainsi que la poussière dégagée par le fil rendait ces caves humides particulièrement néfaste pour la santé. De plus les gestes répétés favorisaient les rhumatismes et les cliquetis de la navette le rendait sourd.
Quentin se remit au « métier », entamant le tissage d’un « paré » de deux mouchoirs, croisant la trame avec la chaîne, poussant la navette qui au fur et à mesure dévidait l’épelle, avec les « peignes » animés par les pédales. Un jeu et des gestes parfaitement coordonnés, automatiques, parce que répétés des milliers de fois depuis des années. [1]
L'épouse, ou le fils de 10 ans, aide au rouet, dévide les épelle (bobines garnissant les navettes).
On assiste parfois à des concours de vitesse, pour l'émulation, entre le garçon qui « dévroille » (dévide l'écheveau utilisé pour l'épelle) et le père ou l'aîné qui tisse un « paré »(deux mouchoirs).
Un coup de « bandoue » (latte séparant deux rangées de fils de la chaîne) sanctionnera le perdant.
Lorsque la pièce (18 douzaines) est achevée, le tisserand s'octroie deux jours de « repos ». Pas un vrai repos. En fait, il charge son « travail » dans un sac qu'il prend sur son dos. Et il va le porter, à pied, chez le patron, le négociant. Puis il revient à la boutique avec une pièce nouvelle, et, dans la poche le maigre salaire de son travail.
Le lendemain, la « noueuse », sa femme le plus souvant, noue les fils de la nouvelle pièce mise sur le métier, tandis que le tisserand tyrouve une courte détente dans son petit jardin.
On travail beaucoup pour gagner peu.
Le tisserand sépuisait donc la semaine sur son métier pour tisser la pièce (18 douzaine). Le samedi, il la livrait au patron ou négociant qui le payait et lui donnait la matière première pour faire une nouvelle pièce. S'il ne livrait pas la pièce au jour prévu, le tisserand risquait de ne plus se voir confier d'ouvrage la semaine suivante ! [1] Et le dimanche, le tisserand faisait son potager s'il possédait un bout de jardin, potager qui permettait de survivre un peu mieux...
Tissage, mais aussi filage (qui disparait au début du XIXe siècle dans le choletais [2]), dévidage, nouage, blanchissage (le blanchissage après lavage dans les eaux des rivières et sèchage des toiles étalées sur les prairies était très réputé à Cholet)... Tout ou partie de ces opérations pouvaient être effectuées par les tisserands ou leur femme, leurs enfants. Louise SOULET était filandière, Laurence GROLLEAU était qualifiée de tisserande dans la majorité des documents (actes de l'état civil et recensements) mais aussi parfois de dévideuse (acte de naissance de sa fille Eugénie Lucie Laurence le 31/02/1864 et acte de décès de sa fille Ernestine Marie Anatolie le 03/02/1876).
Acte de décès de Mélanie JOURAND
16/04/1918 - Parthenay (79)
N°49 DECES de Mme Jourand Mélanie veuve Daigne
Le quinze avril mil neuf cent dix-huit, à trois heures du soir
Mélanie Jourand veuve de Pierre Eugène Daigne
née à Quinçay (Vienne), le vingt deux aout mil huit cent
quarante six, sans profession, fille de feu Jean Jourand
et de feue Marie Durepert
est décédée à son domicile situés aux loges
Dressé le seize avril mil neuf cent dix-huit, à dix heures
du matin, sur la déclaration de M. Clovs daigne
quarante-sept ans cultivateur domicilié à Parthenay
fils de la défunte et de M Arthur Vivier, cinquante trois
ans domestique domicilié à Parthenay
qui, lecture faite, ont signé avec nous Léopold Jacquet, adjoint au
maire de Parthenay, spécialement délégué.
Nos ancêtres tisserands des Mauges et du choletais étaient des tisserands en cave, c'est-à-dire qu'ils possédaient généralement un mais parfois plusieurs métiers à tisser logés dans la cave de la maison. D'après le cousin Claude, Benjamin BOURGET possédait bien un métier à tisser dans sa cave avec lequel il fabriquait des mouchoirs pour Cholet. Ils ont vécus une vie de misère [1] :
Les famille de tisserands, souvent nombreuses, vivent entassées dans l'unique pièce de la maison.
Dès qu'il fait beau, et que vient la belle saison, on mange dehors, sur le « pas de la porte » ou en groupe. Le soleil et la lumière, contrastant avec le clair-obscur de la boutique, éblouissent et font cligner les yeux des tisserands.
On mange la soupe, puis des légumes tirés du bouillon, le fricot dans une « crôle », écuelle de terre cuite ou assiette creuse en terre, ou un pot. C'est le fricot à sauce, mais un bien maigre fricot.
La viande n'apparaît sur la table que quelques jours par an, aux grandes fêtes. Mais à Paques, à moins d'un total dénuement, on sert la soupe grasse.
Le « fricot » sec se mange sur le pain, avec le couteau pour couper chaque bouchée.
Le beurre, la tartine beurrée avec un fruit du jardin, remplace le fromage cher et rare.
Comme boisson, de l'eau que l'on va quérir à la fontaine communale avec la bue, cruche à trois anses.
On trouve ainsi dans les recensements de population de Saint-Malô-du-Bois de 1856 et 1861, les membres du foyer de Jean MAY et Laurence GROLLEAU qui y sont qualifiés d'indigents. Et si nous ne disposons pas de preuve qu'il en est de même pour Benjamin BOURGET et Madeleine BRANGER, les unions se faisant en écrasante majorité dans le même milieu social, il est raisonnable de supposer qu'ils étaient tout aussi miséreux.
Recensement Saint-Malô-du-Bois de 1856Recensement Saint-Malô-du-Bois de 1861
En octobre 1843, on peut lire dans L'atelier, journal rédigé et réalisé par des ouvriers se réclamant du socialisme chrétien de Buchez [2] :
Vous qui louez cette industrie à vil prix, savez-vous comment on l'obtient pour si peu ? ... Les homme qui font ces tissus gagnent à Chollet 40 centimes par jour quand le travail donne ; quand vient le chômage, ils rôdent dans les campagnes par bandes affamés de tout âge et de tout sexe ; et les fermiers qui ont pitié de tant de misères leur laissent ça et là, dans les champs, quelques pomme de terre à ramasser.
Il est facile, en supputant les heures de travail et le salaire scandaleusement dérisoire que reçoivent ces véritables esclaves de la féodalité capitaliste, de se rendre compte de leur situation matérielle et morale. C'est la misère, la misère noire, l'isolement, le découragement, une dépression intellectuelle, inconcevable, navrante. Ce n'est plus la campagne avec son grand air pur, son ciel bleu ! c'est le bagne, un véritable bagne régional avec son travail forcé, ses garde-chiourmes.
Les maîtres sont dans la main des curés, et cette complicité dans l'asservissement de toute ue population résignée et laborieuse aboutit à un écrasement complet.
Un peu plus loin :
Toute une population anémiée par une nourriture presque exclusivement compsée de légumes cultivés le dimanche dans le petit carré de terre qui s'étend devant la maison.
Encore ceux-ci sont-ils les plus heureux qui possèdent ce lopin de terre. Ceux qui ne l'ont pas sont souvent réduits à faire soupe avec des rognures de choux et des rebuts de toutes sortes.
C'est certainement le coin de France où le cléricalisme excerce le plus sa néfaste influence et où il produit les résultats les plus désastreux, les effets les plus épouvantables.
Acte de décès de Madeleine Mélanie BRANGER
07/01/1908 - Gesté (49)
Le sept janvier mil neuf cent huit, à quatre heures du soir, heure légale,
par devant nous Pierre Marie Eugène Vicomte de Ternes, Maire et
officier de l'état civil de la commune de Gesté, canton de Beaupréau, arron-
dissement de Cholet, département de Maine-et-Loire, à la mairie de cette com-
mune ont comparu Benjamin Bourget, charpentier âgé de trente-spet
ans, fils de la décédée et Elie Bourget, maçon, âgé de soixante-cinq ans,
beau-frère de la décédée, tous demeurant en cette commune, lesquels
nous ont déclaré que ce jour à dune heure du matin est décédée dans son
domicile en ce bourg la nommée Madeleine Mélanie Branger, épicière
née à la Chaussaire, âgée de soixante six ans, fille de feue Pierre Branger
et Marie Talbot, épouse de Benjamin Jacqies Bourget et après nous
être assuré du décès nous avons rédigé le présent acte que les [...]
ont signé avec nous après lecture faite.
Acte de décès de Benjamin Jacques BOURGET
09/02/1917 - Gesté (49)
Le sept février mil neuf cent dix sept à dix heures du matin Benjamin
Jacques Bourget né à Gesté le vingt quatre juillet mil huit cente trente
huit fils de Jacques Bourget et de Anne Esseul tous deux décédés,
veuf de Madeleine Mélanie Branger domicilié au bouyg en cette
commune est décédé en son domicile. dressé le neuf février mil
neuf cent dix sept a une heure du soir sur la déclarationde Félix
Fromageau, savetier agé de quarante huit ans et de Joseph Picot
tailleur agé de cinquante ans domiciliés en cette commune cousins
du défunt qui lecture faite ont signé avec nous Georges
Bonaventure Vicomte du Poie Maire de Gesté.
Acte de mariage de Julien BERNIER et Marie MARCAULT
02/02/1846 - Saint-Laurent-de-la-Plaine (49)
Aujourd'hui le deux février mil huit cent quarante sx,
à huit heures du soir, Paredevant nous jacques Gabory, Maire officier
de l'etat civil de la commune de Saint Laurent de la plaine, arron-
dissement de Beaupréau, département de Maine et Loire,
se sont présentés en notre maison commune, le sieur julien
Bernier âgé de vingt huit ans garçon cantonnier demeurant au bourg
de cette commune et y est né le onze mai mil huit cent dix sept
ainsi qu'il résulte de son acte de naissance inscrit au registre de l'état
civil de la même année, fils majeur de joseph Bernier âgé de cinquante
trois journalier en ce dit bourg, et de Marie Boumier âgé de cinquante
quatre ans ses père et mère présents et consentants au mariage d'une part
Et la Demoiselle Marie Marcault âgée de vingt huit ans
domestique en ce dit bourg, née en la commune de Melay en cet
arrondissement le dix juillet mil huit cent dix sept, ainsi que le prouve
son acte de naissance délivré à la mairie dudit Melay, fille majeure
des defunts julien Marcault et Marie Sourice le premier décédé
audit Melay le douze février mil huit ent dix neuf ainsi qu'il est
prouvé par l'acte de son décès délivré au dit Mealy et l'autre décédée
commune de chemillé en cet arrondissement, le sept juin mil huit cent
vingt sept comme il est poruvé par l'acte de son décès délivré à la
mairie du dit chemillé, ses père et mère d'autre part.
Lesquel nous ont requis de procéder à la célébration du mariage
projeté entre eux, et dont les publications ont été faites devant la
principale porte de notre maison commune les dimanches onze
et dix huit janvier dernier à l'heure de midi ; aucune opposition
audit mariage ne nous ayant été signifiée, faisant droit à leur
requisition après avoir donné lecture de toutes les pièces cisdessus.
Mentionnées et du chapitre six du titre du code civil intitulé du
Mariage, avons demandé au futus époux et à la future épouse s'ils
voulait se prendre pour mari et pour femme, chacun d'eux
ayant répondu séparément et affirmativement, déclarons au
nom de la loi que julien Bernier et Marie Marcault
sont unis par le mariage, de quoi nous avons dressé acte en
présence des sieurs René Bernier âgé de vingt six ans
garçon Rouiller demeurant en cette commune frère de
l'époux, jacques Gabory âgé de soixante quatorze ans
propriétaire en ce bourg joseph Rousseau âgé de
trente six ans, aubergiste demeurant en cette dite commune
et joseph Guiet âgé de vingt quatre ans garçon Rouiller
ec ce dit Bourg ; les trois derniers amis des époux, les -
quels, après qu'il leur en a été aussi donnée lecture, ont
déclaré ne savoir signer, excepté les dits Gabory Rousseau
et Guiet qui ont signé avec nous.
Acte de décès de Marie MARCAULT
30/03/1880 - Saint-Laurent-de-la-Plaine (49)
L'an mil huit cent quatre-vingt, le trente mars, à
dix heures du matin. Devant nous René Secher Adjoint,
remplissant en l'absence du maire les fonctions d'Officier de
l'Etat civil de la commune de St Laurent de la Plaine, canton de St Florent
le Vieil, département de Maine et Loire et à la mairie de cette commune,
sont comparus : les sieurs Georges Frémondière âgé de soixante-douze
ans et Georges Frémondière âgé de vingt-six ans, tous deux
cultivateurs domiciliés à la Donasserie, en cette commune, amis de
la décédée ; lesqules nous ont déclaré que hier à dix heures et demis
du soir, est décédée en cette commune Marie Marcault âgée de
soixante-quatre ans, fileuse née à Melay domiciliée au bourg de
cette commune, fille de Jean Marcault et de feue Marie
Sourice, veuve de Julien Bernier décédé en cette commune. Après
nous être assuré du décès, nous avons redigé le présent acte que le dernier
témoins a signé avec nous, le premier ayant dit ne le savoir.
Acte de naissance de Marie MARCAULT
10/07/1817 - Melay (49)
L'an mil huit cent dix sept le dix juillet à sept heures du main par
devant nous Maire et officier de l'état civil de la commune de
Melay Canton de Chemillé Département de Maine et Loire
est comparu Jullien Marcault journaillé à la Sermonnerie
en cette commune. lequel nous à présenté un enfant du sexe
féminin née d'hier de lui déclarant et de Marie Sourice
son épouse auquel il a déclaré vouloir donné le prénom
de Marie les délcaration et présentation faite en présence de Jacques
Leroux âgé de trente cinq ans et françois Pineau âgé de trente
huit ans tous les deux tisserand en ce bourg, les père et témoins
ont déclaré ne savoir signé.
Acte de décès de Julien BERNIER
14/02/1874 - Saint-Laurent-de-la-Plaine (49)
L'an mil huit cent soixante quatorze, le quatore Février à midi.
Devant nous Pierre Hueau Adjoint remplissant les fonctions de maire et d'officier
de l'Etat civil de la commune de St Laurent de la Plaine, canton de St Florent le Vieil,
Département de Maine et Loire et à la mairie de cette commune, sont comprus : Roullier
René âgé de cinquante quatre ans, sabotier domicilié au bourg de cette commune,
cousin issu de germain du décédé et Pétheul Jean âgé de soixante deux ans, tisserand
domicilié en ce bourg, ami du décédé, lesuels nous ont déclaré ue hier soir à cinq
heures, est décédé en cette commune Bernier julien âgé de cinqaunte six ans,
cantonnier né et domicilié en cette commune, fils de Joseph Bernier domicilié
en ce dit bourg et de feue Marie Boumier décédée en cette commune, époux
de Maris Marcault, sans profession, domiciliée au bourg de cette commune.
Après nous être assuré du décès, nous avons rédigé le présent acte que le
premier témoin a signé avec nousn le second ayant dit ne le savoir.
Acte de naissance de Julien BERNIER
11/05/1817 - Saint-Laurent-de-la-Plaine (49)
Le onzième jour du mois de may, mil huit
cent dix sept, après midy.
acte de naissance de julien, né en ce bourg le
même jour cidessus, a onze heures du matin, fils
de joseph Bernier journalier audit Bourg et de
Marie Boumier son epouse.
premier temoin, julien Leblanc journalier en cette
Commune, Cousin Du côté paternel et parain de l'enfant
Second temoin, pierre onillon closier audit Bourg, aussi
et françoise Boumier fille en cette commune, cousine
issue de germaine du côté maternel et maraine du dit enfant.
Sur la requisistion a nous faite par le père, et ont
déclaré ne savoir signer.
Constaté suivant le loi, par moi Sébastien Cady
maire de la commune de Saint Laurent de la plaine, faisant
les fonctions d'officier public de l'Etat civil, après lecture
fait en la mairie de Saint Laurent de la plaine, Le jour
Moi et an que dessus par nous sousigné.
L'ascendance de ma grand-mère paternelle Odette jeanne Yvonne Andrée MAY, présente de nombreux tisserands et tisserandes des Mauges et du choletais. Je fais cette distinction Mauges / choletais, car bien que Cholet soit dans les Mauges, l'industrie textile qui existait dans le choletais débordait sur les départements de la Vendée et des Deux-Sèvres.
Ascendance de Odette Jeanne Yvonne Andrée MAY
Parmi les ancêtres tisserands identifiés figurent ses quatre grands-parents, cinq de ses huit arrière-grands-parents et au moins deux arrière-arrière-grands-parents :
Jean Pierre MAY (28/08/1829 - 14/09/1912) à Saint-Malô-du-Bois (85)
Laurence Cécile Marie GROLLEAU (08/09/1833 - 21/05/1909) à Saint-Malô-du-Bois (85)
Benjamin Jacques BOURGET (24/07/1838 - ?) à Gesté (49)
Madelaine Mélanie BRANGER (14/04/1841 - ?) à Gesté (49)
Jean Louis MAY(11/05/1806 - 12/01/1847) à Saint-Malô-du-Bois (85)
Louis Augustin Marie GROLLEAU (08/05/1789 - 07/01/1859) à Saint-Malô-du-Bois (85)
Louise SOULET (04/12/1794 - 17/12/1858) à Saint-Malô-du-Bois (85) : filandière
Jacques BOURGET (08/03/1799 - 05/09/1876) à Gesté (49)
Anne ESSEUL (03/04/1806 - 06/11/1898) à Gesté (49)
Jean MAY (vers 1770 - 27/02/1856) à Saint-Malô-du-Bois (85)
René Etienne GROLLEAU (vers 1735 - 15/08/1807) à Saint-Malô-du-Bois (85)
Localisation de Gesté (49) et Saint-Malô-du-Bois (85)
Avant la fin du XVIIe siècle, les habitants de la région cultivaient le lin qu'ils ont utilisé pour la confection de toile de lin à usage domestique. C'est à partir de 1670 que cette production prend son essor pour devenir l'activité principale de la région dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. En 1762, on dénombre huit à dix mille métiers à tisser occupant environ 20 000 personnes : En 1789, une centaine de villages, dans un rayon de 30 kilomètres autour de Cholet, sont intégrés à cette activité : les tisserands et marchands frabricants vendent leur production à des négociants de Cholet qui font ensuite blanchir les toiles dans les blanchisseries de la région. L'activité croissante incite le roi à la règlementer par lettres patentes fixant les différentes longueurs et largeurs admises ainsi que la qualité des fils utilisés ! Parmi les productions emblématique de la région : le mouchoir de Cholet. Mais en 1793, la guerre de Vendée va anéantir l'activité pour plusieurs années. [1]
Celle-ci va se reconstruire en une dizaine d'années, notamment grâce à une société constituée de onze négociants qui vont obtenir un prêt financier du Directoire pour le "rétablissement des manufactures de cotons". Le coton a en effet été introduit dès le milieu du XVIIIe siècle et n'a cessé de prendre une importance plus grande ensuite. [2] Le XIXe siècle qui s'ouvre est une période de profonde transformation (transports, sciences, révolution industrielle) et d'instabilité politique et sociale : deux empires (1803-1814 ; 1852-1870), trois monarchies (1815-1824 ; 1825-1830 ; 1830-1848), deux républiques (1848-1852 ; 1870), trois révolutions (1830, 1848, 1871). La bourgeoisie libérale et réformatrice prend le pouvoir tandis qu'émerge une classe ouvrière et prolétarienne plus mobile et moins conservatrice que les paysans.
Comment nos ancêtres tisserands des Mauges et du choletais vécurent-ils cette période ? Quelles étaient leur conditions de vie ? Comment se sont-ils adaptés à ces mutations de la société ?
Acte de mariage de Jacques Camille LEVÊQUE et Catherine DAMOUR
27/06/1849 - Bourgueil (37)
L'an mil huit cent quarante neuf le vingt sept juin heure de midi
devant nous Louis Gilbert adjoint, faisant la fonction d'officier de l'état
civil de la commune de Bourgueil
Ont comparu Jacques Camile Levêque, cultivateur né à Bourgueil le
trois aout mil huit cent vingt un demeurant à Bourgueil, fil majeur de feu
Jean Levâque et de Marguerite houdin sa femme décédés à Bourgueil l'un le
dix sept février mil huit cent quarante huit et l'autre le dix huit avril mil huit cent
trente un, d'une part.
Lequel assisté de Gilbert Plussier âgé de soixante six
ans et Geaorges Ange Evalet garde champêtre âgé de cinquante trois
ans demeurant tous les deux à Bourgueil, ses amis.
Et Catherine Damour, sans profession née à Saint Nicolas le vingt un
septembre mil huit cent vingt un demeurant à Bourgueil, fille majeure de feu
Louis Damour décédé à Saint Nicolas le dix huit décembre mil huit cent
quarante un, et Anne Dezaunay sa veuve demeurant à Buton, commune
de Bourgueil, d'autre part.
Laquelle est assistée de Louis Damour cultivateur âgé de trente un
ans, son parent au deuxième degré, et Jacques Chereau cultivateur âgé de
quarante deux ans, son ami demeurant tous les deux à Bourgueil.
La mère de la future présente et consentant au mariage
Le futur nous a déclaré n'avoir ayeul paternel ni maternel ; les quatre témoins
sunommés nous ont affirm qu'ils le connaissent mais qu'ils ignorent le lieu du décès
de ses ascendants et leur derniers domicile.
Les futurs nous ont, en présence et attesté comme dit et requis de procéder à la
célébration du mariage projeté entre eux, à cet effet et avant de satisfaire à cette réquisition
le future nous a représenté copie d'un jugement constatant son acte de naissance et celle
de l'acte de décès de son père ; quand à l'acte de naissance du futur et ceux de décès
des père et mère nous nous en sommes assuré par la vérification que nous en avons faite
sur les regsitres de l'état civil de cette commune qui sont déposés aux archives de cnotre
mairie.
Nous leur avons ensuite donné lecture des actes de publications que nous en
avons faites les dimanches dix et dix sept du mois, heure de midi devant a porte
extérieure de notre mairie, copie y a été affichée le tout sans aucune opposition.
Nous leur avons également donné lecture du chapitre six du titre du mariage du
code civil sur les droits et devoirs respectifs des époux.
Jacques Camile Levêque nous a déclaré prendre pour sa légitime épouse
catherine Damour et cette dernière nous a déclaré prendre pour son légitime époux
le dit Levêque.
En conséquence nous avons déclaré, au nom de la loi, les dits Jacques Camile
Leveque et catherine Damour uni en mariage.
Et en vertu de l'article 331 du code civil ledit Jacques Camile Leveque nous
a librement et volontairement déclaré que l'enfant de sexe féminin né de la dite
catherine Damour le vingt deux octobre mil huit cent quarante huit, était de son
oeuvre, qu'il le reconnaissait est de fait le reconnait par le présent acte pour son enfant
légitime pourqu'il sonsent qu'il porte pour nom et prénom ceux de Catherine
Louise Levue et qu'il jouisse du bienfait accordé par l'article 333 du code civil.
En foi de quoi nous avons publiquement fait dressé le présent acte à la mairie de
Bourgueil le jour, mois et heure que dessus, en présence des époux, parents et témoins
majeurs sunommés qui ont, après lecture faire, déclaré ne savoir signer excepté
plussier et Evalet qui ont signé avec nous après lecture faite dont acte.
Acte de décès de Catherine DAMOUR
21/04/1889 - Benais (37)
L'An mil huit cent qutra-vingt neuf le vingt-un du mois d'Avril
à neuf heures du matin,
Par devant Nous, Gallebrun René Pierre, maire
Officier de l'état-civil de la commune de Benais, canton de Bourgueil
département d'Indre-et-Loire, sont comparus Chaudreau René
âgé de soixante neuf ans, profession de cultivateur
demeurant à Benais département d'Indre et Loire
qui a dit être voisin de la défunte et Chatreau Antoine
âgé de trente neuf ans, profession de cultivateur
demeurant à Benais, département d'Indre et Loire, qui a dit être
voisin de la défunte lesquels nous ont déclaré que Catherin Damour, veuve en premier
mariage de Camille Levêque, et en second de Victor Fleur, âgée de soixante-sept ans,
sans profession, épouse de René Perrochon demeurant à Benais
département d'Idre et Loire, née à St Nicolas, département
d'Indre et Loire, fille des défunts Louis Damour
profession, demeurant à
département d ; et de feue Anne Dezaunay
profession demeurant à département
d , est décédé le vingt du mois d'Avril, l'an il huit
cent quatre-vingt neuf à midi heure du .
Nous nous sommes assuré de l'exactitude de la déclaration de ces témoins, qui ont après
lecture à eux faite du présent a cte, dir ne savoir signé.
Catherine DAMOUR est née le 21/09/1821 à Saint-Nicolas-de-Bourgueil, mais aucun acte de naissance n'a été inscrit à cette date là sur les registre de la commune. C'est sans doute à l'occasion de son mariage (le 27/06/1849 à Bourgueil) qu'elle l'a découvert puisqu'un jugement du 15/03/1849 rectifie cette omission et lui sert d'acte de naissance. Celui-ci a été retranscrit dans le registre des naissance de Saint-Nicolas-de-Bourgueil le 15/06/1849 sans qu'aucune mention marginale ne soit faite en date de sa naissance le 21/09/1821.
Ce jugement est l'occasion également d'apprendre qu'elle était extrêmement pauvre puisque on peut y lire : « Le procureur de la république agissant au nom de la fille Catherine D'Amour à cause de son état d'indigence dûement justifié ».
Acte de naissance de Catherine DAMOUR
15/06/1849 - Saint-Nicolas-de-Bourgueil (37)
L'an mil huit cent quarante neuf et le quinze juin, nous
Maire officier de l'état civil de la commune de St Nicolas
canton de Bourgeuil, département d'indre et Loire, avons
transcrit le jugement de rectification qui suit.
République Française
Au nom du peuple Français
Le tribunal civil de première instance du troisième
arrondissement communal du département d'Indre et oire séant
à Chinon a rendu le jugement suivant.
A Messieurs les présidents et juges composant le tribunal de Chinon.
Le procureur de la république agissant au nom de la fille Catherine
D'Amour à cause de son état d'indigence dûement justifié.
A l'honneur (...) que la fille catherine Damour
est née à St Nicolas de Bourgueil le vingt et un septembre,
mil huit cent vingt et un, de légitime mariage de Louis
Damour et de Anne Dézaunay, qu'elle n'a point été
inscrite sur les registresde naissance de cette années
mil huit cent vingt un, ainsi que cela résulte de
l'inspection qui en a été faite tant à la Mairie de
chinon qu'aux archives du greffe de chinon.
qu'il importe de suppléer à cette omission dans
l'intérêt de cette fille et de rectifier l'omission de l'officier de
l'état civil.
Requiert en conséquence qu'il plaise au tribunal
après enquête préalable Dire que Catherine Damour née le
vingt un septembre mil huit cent vingt un est fille de Louis
Damour et de Anne Dézaunay ;
que c'est par omission qu'elle n'a point été inscrite sur
les registres de naissance de cette commune en l'année
mil huit ent vingt un ; Dire que le jugement à intervenir
lui tiendra lieu de son acte de naissance, que le dit jugement
sera inscrit en son entier sur les registres de naissance de
l'année courante et que mention de ce jugement en sera faite
en marge du registre de naissance où l'acte aurait du être inscrit.
Au parquet de Chinon le quatorze mars mil huit cent
quarante neuf. signé N. Deschamps.
Soit fait rapport à l'audience de ce jour par nous.
Chinon le quinze mars mil huit cent quarante neuf.
Le président signé baudoin.
Vu la requette qui récède, l'ordonnance de soit fait rapport
ouï Monsieur le Président en son rapport.
Les témoins produits, qui, tous ont été entendus sépare
ment après serment par eux fait de dire vérité Monsieur
le substitut du procureur de la république dans
ses conclusions verbales.
Et, après en avoir délibéré suivant la loi.
Attendu qu'il résulte des dépositions unanimes des témoins
entendus à cette audience que Catherine Damour, fille légitime
de Louis Damour et de Catherine Dézaunay est née en la
commune de Saint Nicolas de Bourgueil le vingt un septembre mil huit cent
vigt un que cependant l'officier de l'état civil de la dite commune
n'a pas dressé acte de cette naissance.
Attendu qu'il importe à la fille Damour que cette omission
soit réparée
Vu les certificats d'indigence produits par la fille Damour.
le tribunal faisant droit et jugeant en premier ressort dit que
cette fille Catherine Damour est fille légitime de Louis Damour
et de Anne dézaunay est née en la commune de St Nicolas
de bourgueil le vingt un septembre mil huit cent vingt un et que
cest par oubli qu'il n'a pas été dressé acte de naissance;
ordonne en conséquence que le présent jugement tiendra lieu d'acte
de naissance à la dite Catherine Damour ; qu'à cet effet, il sera
transcrit en entier sur les registres courants servant à constater
les actes de naissance dans le commune de St Nicolas de Bourgueil
et que mention d'icelui sera faite sur les registres de l'état civile de
la dite commune à la marge et à la date la plus approchée
de celle où aurait dû être inscrit le dit acte par les détenteurs
respectifs des dits registres, ce qui sera exécuté suivant la loi.
Fait et jugé par le tribunal civil de chinon en audiance
publique où siégeait Messieurs Jean Baudoin Président,
Magloire (...) De Sazilly et hyacinthe de De Bais Boissel, juges
assistés de François Jules Desbordes commis greffier , En présence
de Monsieur Deschamps substitut du procureur de la
république.
Le quinze mars mil huit cent quarante neuf.
En conséquence la république mande et ordonne à tous
huissiers sur ce requis de mettre le présent jugement à exécution
aux procureurs généraux et aux procureurs de la république
près les tribunaux de première instance d'y tenir la main à
tous commandants et officiers de la force publique d'y prêter
main forte lorsqu'ils en seront légalement requit.
En foi de quoi le présent jugement a été signé sur la feuille
d'audience par le président et le commis greffier.
ainsi signé Baudoin et J Desbordes.
Enregistré gratis à chinon le quatre avril mil huit cent
quarante neuf folio cent soixante deux, case trois signé
Monton.
Font expédition le greffier
signé Le Baud.
A côté est écrit enregistré gratis à chinon le douze juin
1849 folio 47 case 1ère
Enregistré par nous Maire officier de l'état civil
de la commune de St Nicolas soussigné, les jour mois
et an que dessus.
Acte de décès de Jacques Camille LEVÊQUE
23/12/1865 - Bourgueil (37)
L'an mil huit cent soixante cinq, le vingt trois décembre deux heures du soir
Devant nous Eugène Georges Dion adjoint faisant les fonctions d'officier d'état
civil de la commune de Bourgueil par délégation
Ont comparu les sieurs Louis Joseph Belugon retraité agé de
cinquante huit ans et Georges Ange Evalet garde champêtre agé de soixante
dix ans non parents du décédé, témoinsmajeurs demeurant à Bourgueil, lequels
nous ont déclaré que Lévêque Jacques camille cultivateur âgé de quarante quatre
ans né à Bourgueil, y demeurant, fils de feu Jean lévêque et de feue
Marguerite Houdin, époux de Damour Catherine est décédé ce
jour à dix heures du matin à l'hospice de cette ville ainsi que nous
nous en sommes assurés et les dits témoins ont signé avec nous après lecture faite
Dont acte.
Acte de naissance de Jacques Camille LEVÊQUE
04/08/1821 - Bourgueil (37)
L'an mil huit cent vingt un le quatre aout à quatre
heures du soir, pardevant nous adam Urbain Tallonneau
maire et officier de l'état civil de la ville et commune de
Bourgueil, Chef lieu de Canton, arrondissement de Chinon, Dépt.
d'indre et loire, est comparu jean Levesque cultivateur à
la lande de Bourgueil, lequel nous a présenté un enfant du
sexe masculin né du trois de ce mois à cinq heures du soir
de lui déclarant et de margueritte Oudin sa femme
légitime, auquel enfant il a déclaré vouloir donner les prénoms
de Jacques Camille laquelle préentation et déclaration
nous a été faite en présence du Sieur alexis Guitton cordonnier
agé de soixante six ans et de jean Michel Perruquier agé
de trente trois ans, Demts. à Bourgeuil, lesquels ont signé avec
nous et le déclarant a dit ne le savoir, après que lecture du présent
leur a été donnée, dont acte.