Acte de mariage Benjamin Jacques BOURGET x Madeleine Mélanie BRANGER

Acte de mariage de Benjamin Jacques BOURGET et Madeleine Mélanie BRANGER
28/06/1868 - Gesté
Le vingt huit juin mil huit cent soixante huit, à six heures du soir
par devant nous, Léon Jacques, maire officier de l'état civil de la commune
de Gesté, canton de Beaupréau, Arrondissement de Cholet, Départe
ment de Maine-et-Loire, à la mairie de cette commune où les portes sont
demeurées ouvertes au public ont comparu : Benjamin Jacques
Bourget, tisserand, né et domicilié en cette commune avec ses
père et mère, âgé de vingt-neuf ans, étant né le vingt quatre juillet
mil huit cent trente huit, ainsi qu'il résulte de son acte de naissance
inscrit au registre des naissances de cette commune, pour la dite
année, le dit registre déposé en cette mairie, célibataire, fils majeur
de Jacques Bourget, âgé de soixante dix ans, et de Anne Esseul
âgée de soixante trois ans, tisserands, domiciliés en ce bourg, présents
et consentant au dit mariage, d'une part ; et Madeleine Mélanie
Branger, tisseuse, née commune de la Chaussaire, et domiciliée
en ce bourg, âgée de vingt sept ans, étant née le quatorze avril
mil huit cent quarante un, ainsi qu'il résult de son acte de naissance
délivré par M. le Maire de la Chaussaire, lequel après avoir
été paraphé par nous, la produisante ne sachant signer, de
meura annexé au présent, célibataire, fille majeure de Pierre
Branger, cordonnier, âgé de cinquante trois ans, et de Marie
Talbot, âgée de cinquante trois ans, tous les deux domiciliés à
la Chaussaire, présents et consentant au dit mariage, D'autre part
Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage
prjeté entre eux, et dont les publications ont été faites à la porte

extérieure principale de notre maison commune, les dimanches
sept et quatorze juin courant, et y sont restées affichées pendant
le délai prescrit par la loi, ainsi qu'il résulte du registre
des publications de cette année, déposée en cette mairie Inter
pellés par nous, ainsi que les peronnes présentes autorisants le mariage,
les futurs époux ont déclaré qu'il n'a pas été fait de contrat
de mariage, aucune opposition au dit mariage ne nous ayant été
signifiée, faisant en conséquence droit à leur réquisition, après
avoir donné lecture de toutes les pièces sus-mentionnées relatives
à leur état aux formalités du mariage, et du Chapitre Six du
titre du Code Napoléon intitulé du mariage sur les droits et les
devoirs respectifs des époux, nous avons reçu de chaque
partie l'une après l'autre la déclaration qu'elles veulent se
prendre pour mari et pour femme, et avons prononcé au
nom de la loi que Benjamin Jacques Bourget
et Madeleine Mélanie Branger sont unis par
le mariage. Nous avons sur le champ dressé le présent acte
en présence de Joseph Picot, tisserand, âgé de vingt neuf
ans, beau frère de l'époux, de Elie Bourget, maçon, âgé
de vingt un ans, de Alexandre Bourget, tisserand, âgé de
quarante trois ans, tous les deux frères de l'époux, et de
Henri Esseul, tisserand, âgé de quarante huit ans, oncle
de l'épouse, les quatre domiciliés en cette commune. Après
lecture du présent acte, l'époux, Jospeh Picot, Elie Bourget
et Alexandre Bourget ont signé avec nous, l'épouse et
Henri Esseul ont déclaré ne savoir signer.

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